Création d'un front de l'opposition / Gervais Coulibaly fait des révélations : « Pourquoi je me suis désolidarisé du FPI »

  • Source: L'Inter
  • Date: lun. 03 fév. 2014
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Coulibaly Delinpelna Gervais était l'invité de ''La semaine en revue '' de Onuci-Fm. L'émission, qui a été diffusée les samedi 1er et dimanche 2 février 2014 sur la Radio des Nations Unies, a permis au président de Cap unir pour la démocratie et le développement (Cap-Udd) de faire des révélations sur les conditions de l'annonce de la création du Front uni de l'opposition piloté par le Front populaire ivoirien (Fpi).

On s'achemine, vraisemblablement, vers la création d'un front uni de l'opposition piloté et inspiré par le Front populaire ivoirien. Un front dont vous vous êtes désolidarisé. Pourquoi ?

Je pense qu'il faut qu'on s'explique bien. Je ne me suis pas désolidarisé d'un front, il faut déjà le noter. J'ai dit simplement que l'idée, en elle-même, est bonne. C'est la manière qui ne nous sied pas. Donc, n'ayant pas été associé à la mise en place de cette idée, je ne pouvais pas accepter les conclusions de cette réunion. Les conclusions de cette réunion ne nous engageaient pas. Voilà ce que nous avons dit dans notre communiqué.

Nous pensons que, quand on décide de créer un cadre de discussion et qu'il y avait déjà un cadre qui existait avec un certain nombre de personnes, notamment le Cadre permanent de dialogue (Cpd, Ndlr), si on décide de le réformer, il faut le faire en tenant compte de l'existant. Nous étions 11 partis politiques. Nous sommes allés à Bassam. Le Cadre permanent de dialogue n'est pas né comme ça ; il est né de l'initiative du gouvernement et de partis politiques de l'opposition. C'est un cadre qui est né de deux initiatives : le gouvernement et les partis politiques de l'opposition. Nous nous sommes entendus pour mettre en place ce cadre. C'est vrai que les fruits, pour certains, ne sont pas suffisants.

Mais moi, je dis que ce n'est déjà pas mal. Nous avons beaucoup de camarades qui sont dehors grâce aux discussions de ce Cadre permanent de dialogue. Nous avons beaucoup de choses qui ont été faites. L'apaisement dans les rues, ç n'a l'air de rien mais, c'est beaucoup. Qu'on ait réussi à faire rentrer les Frci dans les camps, les domiciles qui ont été libérés… Il y a eu beaucoup de choses qui ont été faites. Pas suffisamment à notre goût, parce que ça ne va pas assez vite. Nous aurions souhaité que ça aille encore plus vite. Le Fpi qui discutait, qui faisait un dialogue direct, nous les avons appelés pour leur dire de venir avec nous. Ils ont dit qu'ils préfèrent discuter dans un dialogue direct. Nous n'avons rien contre, mais nous souhaitions qu'on se mette ensemble parce que nous savions que cette façon de faire allait nous porter préjudice.

A nous opposition et à la Côte d'Ivoire toute entière. Parce que quand le gouvernement discute de plusieurs côtés, ça lui perd du temps, ça nous perd du temps aussi. Ça n'aurait pas pu avancer. Maintenant, le gouvernement a demandé au Fpi de se joindre au Cadre permanent de dialogue, quitte à en changer le nom et à le modifier. C'est au Fpi de venir dans le Cadre permanent de dialogue, il ne s'agit pas d'aller créer autre chose ailleurs. Ils viennent, on se met ensemble tous et nous créons quelque chose.

Mais là, ils ont invité un certain nombre de partis et en ont laissé d'autres. Par solidarité déjà pour nos camarades, nous avons estimé que ce n'était pas normal qu'on n'ait pas invité Lider (Liberté et démocratie pour la République de Mamadou Koulibaly, Ndlr), qu'on n'ait pas invité Rpci (Le Rassemblement du peuple de Côte d'Ivoire de Bamba Moriferé, Ndlr), qu'on n'ait pas invité Rpc-Paix (Le Renouveau pour la paix et la concorde d'Henriette Lagou, Ndlr) qui sont toujours membres du Cadre permanent de dialogue. Ce n'est pas normal. Pourquoi on les laisse sur le bas côté si nous devons refaire le Cadre permanent de dialogue. Ils ont invité, dans cette réunion, le Pit qui vient d'arriver et on laisse Lider. Pourquoi ? Nous avons travaillé avec Lider.

Nous avons travaillé avec le Rpc-Paix, avec le Rpci. On a eu des réunions. Grâce à eux, nous avons avancé. Ça n'aurait été vraiment pas correct de notre part de ne pas être solidaire de ces camarades. Je sais, en tant que président du Cap-Udd, avoir fait le tour de tous ces camarades pour les encourager à venir à Grand-Bassam. Ce ne serait pas correct de ma part d'aller me mettre dans une autre association en les laissant sur le bas côté (...)

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