Agboville / Visite du président de l'Assemblée nationale : 3 tendances opposées - L'incertitude plane
- Source: Soir Info
- Date: mer. 13 nov. 2013
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Le vendredi 30 octobre 2013, à la faveur d'une rencontre organisée par Bako Digbé Anatole Privat, préfet de la région de l'Agnéby-Tiassa, préfet du département d'Agboville, avec les élus, cadres et autres fils de la région, l'autorité administrative a annoncé solennellement la visite très prochaine de Soro Kigbafori Guillaume, actuel numéro 1 de l'hémicycle.
Rappelant qu'il a reçu des consignes fermes au cours de la réunion préparatoire qu'il a eue avec Soro Guillaume « himself » et son cabinet, Bako Digbé a appelé toutes les composantes des populations des cinq départements que compte l'Agnéby-Tiassa à se tenir prêtes pour réserver un accueil féerique à l'hôte de marque.
« Dans quelques jours, vous recevrez la visite de votre fils, Soro Guillaume, président de l'actuelle assemblée nationale dans la région. » A annoncé Bako Digbé. « Pour toucher la réalité que vous vivez au quotidien, le président
de l'assemblée nationale a, lui-même, demandé que la visite initialement prévue pour Agboville s'étende à toute la région de l'Agnéby-Tiassa. C'est pourquoi, je vous demande de vous mobiliser tous pour lui témoigner toute votre sympathie. » A poursuivi le préfet Bako. Aucune date n'a cependant fusé de la bouche du représentant de l'exécutif. « D'ailleurs, il vous charge, vous, populations, élus et cadres de décider de la date, des localités à visiter et de définir les modalités de la tournée tout en consignant, dans un livre blanc, vos préoccupations. » A rapporté le préfet. Toutefois, pour mieux faire, il a invité tous ceux désireux de faire partie du comité d'organisation qu'il préside à s'inscrire dans les commissions constituées à cet effet.
Mais, dix jours après cette annonce, rien ne transparaÎt dans les préparatifs de cet événement que l'on qualifie d'historique. Beaucoup de places restent à pourvoir dans les commissions. En clair, tout piétine. Pour l'heure, ce n'est pas la grande mobilisation pour se faire enregistrer dans les commissions. Une situation qui pose la problématique de la participation des populations. A ce niveau, une enquête rapide a permis de décliner deux tendances. Une première, archifavorable, composée de l'administration, des élus, des cadres, de partisans et sympathisants proches du parti à la case, s'active sur l'essentiel. Une partie également de la chefferie traditionnelle semble constituer le socle de la mobilisation.
La seconde tendance, constituée d'une bonne frange de la jeunesse, des femmes avec le soutien de plusieurs chefs de village ainsi que des chefs de terre, prenD le contre-pied de l'enthousiasme des « pro-Soro ». L'attitude de cette dernière s'explique par deux raisons. Du côté des chefs de terre, l'on s'explique mal la nouvelle tour (...)
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Rappelant qu'il a reçu des consignes fermes au cours de la réunion préparatoire qu'il a eue avec Soro Guillaume « himself » et son cabinet, Bako Digbé a appelé toutes les composantes des populations des cinq départements que compte l'Agnéby-Tiassa à se tenir prêtes pour réserver un accueil féerique à l'hôte de marque.
« Dans quelques jours, vous recevrez la visite de votre fils, Soro Guillaume, président de l'actuelle assemblée nationale dans la région. » A annoncé Bako Digbé. « Pour toucher la réalité que vous vivez au quotidien, le président
de l'assemblée nationale a, lui-même, demandé que la visite initialement prévue pour Agboville s'étende à toute la région de l'Agnéby-Tiassa. C'est pourquoi, je vous demande de vous mobiliser tous pour lui témoigner toute votre sympathie. » A poursuivi le préfet Bako. Aucune date n'a cependant fusé de la bouche du représentant de l'exécutif. « D'ailleurs, il vous charge, vous, populations, élus et cadres de décider de la date, des localités à visiter et de définir les modalités de la tournée tout en consignant, dans un livre blanc, vos préoccupations. » A rapporté le préfet. Toutefois, pour mieux faire, il a invité tous ceux désireux de faire partie du comité d'organisation qu'il préside à s'inscrire dans les commissions constituées à cet effet.
Mais, dix jours après cette annonce, rien ne transparaÎt dans les préparatifs de cet événement que l'on qualifie d'historique. Beaucoup de places restent à pourvoir dans les commissions. En clair, tout piétine. Pour l'heure, ce n'est pas la grande mobilisation pour se faire enregistrer dans les commissions. Une situation qui pose la problématique de la participation des populations. A ce niveau, une enquête rapide a permis de décliner deux tendances. Une première, archifavorable, composée de l'administration, des élus, des cadres, de partisans et sympathisants proches du parti à la case, s'active sur l'essentiel. Une partie également de la chefferie traditionnelle semble constituer le socle de la mobilisation.
La seconde tendance, constituée d'une bonne frange de la jeunesse, des femmes avec le soutien de plusieurs chefs de village ainsi que des chefs de terre, prenD le contre-pied de l'enthousiasme des « pro-Soro ». L'attitude de cette dernière s'explique par deux raisons. Du côté des chefs de terre, l'on s'explique mal la nouvelle tour (...)
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