Accusé de déstabilisation : Révélations sur le capitaine Bley Kouassi - Qui est vraiment l'ancien aide de camp de Mangou ?


Capitaine Bley Kouassi Urbain, ex-aide de camp du général Philippe Mangou
  • Source: L'Inter
  • Date: lun. 29 juil. 2013
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L'affaire du capitaine Bley Kouassi Urbain, du nom de l'officier des ex-Forces de défense et de sécurité (FDS) et ex-aide de camp du général Philippe Mangou, ancien chef d'état-major de l'armée nationale, continue de faire des vagues.

Arrêté le 15 juillet dernier au Niger, puis extradé en Côte d'Ivoire, le capitaine Bley est détenu au secret. Les autorités ivoiriennes, qui ont procédé à son arrestation, lui reprochent d'être le cerveau d'une vaste opération de déstabilisation du régime Ouattara, qui devait avoir lieu dans les prochains jours. Il serait également impliqué dans les différentes attaques meurtrières qui ont été perpétrées contre les positions des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) par le fameux commando mystérieux.

Le capitaine Bley Kouassi Urbain serait donc un putschiste invétéré qui vient de tomber dans les filets des autorités ivoiriennes. Qu'est-ce qui s'est réellement passé ? Comment le capitaine Bley a-t-il été pris, et que faisait-il ? Qui est vraiment l'ancien aide de camp du général Mangou ? Deux semaines après son arrestation et son extradition, des proches parents de l'officier qui étaient en contact permanent avec lui, nous ont fait des révélations. Tout commence en effet le jeudi 27 juin 2013.

Le capitaine Bley, alors en poste à Niamey (Niger) en tant que directeur commercial de la Nigérienne de Services et de Télécommunications (NST), reçoit un coup de fil d'un policier ivoirien. « Tu es en train de préparer un coup d'État, on va venir t'arrêter, tu habites le quartier Francophonie à Niamey (ce qui est faux, confie le parent du capitaine. Il habiterait le quartier Bobiel au moment des faits, ndlr). Tu es devenu professeur de Mathématique, et tu as recruté des gens, mais nous allons vous arrêter tous », assure son interlocuteur en ligne depuis la Côte d'Ivoire, ce 27 juin. Le capitaine qui dit être habitué à ce genre de coup de fil, n'y a accordé aucune importance.

Mais ses proches qui étaient avec lui, prennent très au sérieux ces menaces, et lui conseillent de s'enfuir. Refus catégorique de l'officier des ex-FDS. « Je suis fatigué de fuir. Je n'ai rien à me reprocher, pourquoi voulez-vous que je fuie. Ceux qui m'appellent savent tout de moi, ils savent où je suis et ce que je fais », indique-t-il à ses proches.

Deux semaines plus tard, soit le lundi 15 juillet, le capitaine Bley reçoit un coup de fil, cette fois de la police judiciaire (PJ) du Niger, qui le convoque dans ses locaux. Le directeur commercial de NST répond à cette convocation sans arrière-pensée. C'est là que le cours de sa vie tourne au vinaigre. Il est aussitôt arrêté et ne retournera plus chez lui, jusqu'à son extradition en Côte d'Ivoire.

Mais avant, confie notre source, l'officier militaire subit des interrogatoires musclés du 15 au 17 juillet. Son domicile est perquisitionné, son ordinateur et son téléphone portable sont confisqués et fouillés. Les agents recherchant certainement des preuves des accusations portées contre ce capitaine des ex-FDS. « Mais ils n'ont rien trouvé, et il n'y avait mêm (...)

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