Sécurisation du district d'Abidjan : Les cent jours du CCDO
- Source: L'Inter
- Date: vend. 21 juin 2013
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Le lundi 11 mars 2013, le chef de l'Etat, Alassane Ouattara donnait les clés des premiers engins aux éléments de la nouvelle unité mixte de sécurisation d'Abidjan, le Centre de coordination des décisions opérationnelles (Ccdo), quelques semaines, après avoir pris son décret de création. Les gendarmes, policiers et militaires qui composent cette unité sont visibles dans les rues et lieux stratégiques d'Abidjan, avec leurs engins avant blindés. Aujourd'hui, vendredi 21 juin 2013, ils sont à leur centième jour d'intervention et de présence. Qu'en ont-ils fait ?
En remettant les clés, le lundi 11 mars 2013, Alassane Ouattara s'est également empressé de clarifier les missions du Ccdo qui « n'est pas le Cecos (Centre de commandement des opérations de sécurité, ndlr) bis ». Il s'agit essentiellement de six missions qu'il doit exécuter, en collaboration avec les autres forces de l'ordre. Il s'agit de la sécurisation des sites stratégiques à Abidjan (première mission) comme la Société ivoirienne de raffinage (Sir), Azito, la Rti et les zones industrielles de Yopougon et de Koumassi (deuxième mission).
A cela, s'ajoute la mission de lutte contre le terrorisme (troisième mission) et les tentatives d'atteinte à la sûreté de l'Etat (quatrième mission). Le Ccdo doit également (cinquième mission) aider, par des renseignements, les forces de l'ordre dans leur gestion des mouvements et ou manifestation susceptibles de troubler l'ordre public.
Enfin (sixième), les éléments du Ccdo apportent leur soutien pour les catastrophes, à savoir, les feux de brousse, les inondations, les glissements de terrains. Pour réussir ces missions, les responsables du Ccdo ont subdivisé Abidjan en cinq grandes zones d'intervention, notamment Abobo, Adjamé, Yopougon, Cocody et derrière les deux ponts (Treichville, Marcory, Koumassi et Port-Bouët). Cet instrument de sécurité, né des rencontres permanentes et régulières du Conseil national de sécurité (Cns) dirigé par le chef de l'Etat, est de façon pratique, à la disposition du ministre Hamed Bakayoko, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité. En tout cas, il a prouvé selon les résultats dont nous disposons, qu'on peut lui faire confiance, et à terme, lui confier la sécurisation d'Abidjan.
En effet, le dimanche 26 mai 2013, les éléments du Commissaire divisionnaire Youssouf Kouyaté (coordonnateur général du Ccdo), ont sauvé une situation explosive qui s'est révélée être l'affrontement sanglant entre les populations d'Anoumabo (commune de Marcory) et des éléments de la Police, issus de la Brigade Anti-criminalité (Bac). Avec trois équipages arrivés sur place, les éléments du Ccdo ont pu maîtriser la situation qui avait dégénéré, au cours de laquelle des véhicules avaient été incendiés et des policiers blessés. La présence permanente des hommes d'Issiaka Wattao (commandant en second, chargé des opérations du Ccdo) à des endroits stratégiques (carrefour solibra, Plateau-pyramide, Abobo rond point, Cocody St Jean…) et les patrouilles qu'ils mènent, sont là pour rassurer les r (...)
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Yopougon ville don lutte Abidjan Port enseignement Alassane Ouattara Hamed Bakayoko Wattao Youssouf Kouyaté Ccdo Cocody Plateau Abobo Adjamé Marcory Koumassi Police Société ivoirienne de raffinage terrorisme affrontement
En remettant les clés, le lundi 11 mars 2013, Alassane Ouattara s'est également empressé de clarifier les missions du Ccdo qui « n'est pas le Cecos (Centre de commandement des opérations de sécurité, ndlr) bis ». Il s'agit essentiellement de six missions qu'il doit exécuter, en collaboration avec les autres forces de l'ordre. Il s'agit de la sécurisation des sites stratégiques à Abidjan (première mission) comme la Société ivoirienne de raffinage (Sir), Azito, la Rti et les zones industrielles de Yopougon et de Koumassi (deuxième mission).
A cela, s'ajoute la mission de lutte contre le terrorisme (troisième mission) et les tentatives d'atteinte à la sûreté de l'Etat (quatrième mission). Le Ccdo doit également (cinquième mission) aider, par des renseignements, les forces de l'ordre dans leur gestion des mouvements et ou manifestation susceptibles de troubler l'ordre public.
Enfin (sixième), les éléments du Ccdo apportent leur soutien pour les catastrophes, à savoir, les feux de brousse, les inondations, les glissements de terrains. Pour réussir ces missions, les responsables du Ccdo ont subdivisé Abidjan en cinq grandes zones d'intervention, notamment Abobo, Adjamé, Yopougon, Cocody et derrière les deux ponts (Treichville, Marcory, Koumassi et Port-Bouët). Cet instrument de sécurité, né des rencontres permanentes et régulières du Conseil national de sécurité (Cns) dirigé par le chef de l'Etat, est de façon pratique, à la disposition du ministre Hamed Bakayoko, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité. En tout cas, il a prouvé selon les résultats dont nous disposons, qu'on peut lui faire confiance, et à terme, lui confier la sécurisation d'Abidjan.
En effet, le dimanche 26 mai 2013, les éléments du Commissaire divisionnaire Youssouf Kouyaté (coordonnateur général du Ccdo), ont sauvé une situation explosive qui s'est révélée être l'affrontement sanglant entre les populations d'Anoumabo (commune de Marcory) et des éléments de la Police, issus de la Brigade Anti-criminalité (Bac). Avec trois équipages arrivés sur place, les éléments du Ccdo ont pu maîtriser la situation qui avait dégénéré, au cours de laquelle des véhicules avaient été incendiés et des policiers blessés. La présence permanente des hommes d'Issiaka Wattao (commandant en second, chargé des opérations du Ccdo) à des endroits stratégiques (carrefour solibra, Plateau-pyramide, Abobo rond point, Cocody St Jean…) et les patrouilles qu'ils mènent, sont là pour rassurer les r (...)
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