Difficultés de Comium : Malgré une vingtaine de décisions de justice en leur faveur, les ex-employés n'ont toujours pas perçu leurs droits
Leur appel de détresse au chef de l'État


4 ans après la fermeture des sociétés, les employés n’ont toujours pas perçu leurs droits.
  • Source: linfodrome.com
  • Date: vend. 15 nov. 2019
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Ils ne sont toujours pas rentrés en possession de leurs droits et dommages. Selon des sources proches du dossier, après 18 procès auprès du tribunal du Commerce, de la Cour d'Appel et de la Cour suprême qui a prononcé le dernier verdict en leur faveur, les ex-agents des anciennes sociétés de téléphonie mobile attendent toujours de percevoir leurs droits.

C'est que la décision de la Cour de cassation prononcée en janvier 2019 et approuvant l'action du liquidateur de vendre le siège de l'entreprise pour s'acquitter des droits et dommages des employés n'a jusque-là pas été exécutée.

« Malgré cette décision, la vente reste bloquée. L'ordonnance d'autorisation de la vente n'est pas encore signée pour cause de procédures à n'en point finir. Quelles mains occultes bloquent les paiements des droits des ex employés de Comium/Koz ? », s'est interrogé une de nos sources qui a dit ne pas comprendre cette situation. Sur les raisons du blocage de la décision dont la grosse a déjà été mise à la disposition des employés, notre source nous a informé que la juridiction en charge de l'affaire aurait conditionné la signature de l'ordonnance relative à la mise en vente du siège à un changement préalable de dénomination sur le titre foncier. Les démarches entreprises dans ce sens par le liquidateur auprès de la conservation foncière, apprend-t-on, restent, elles-aussi, bloquées. L'institution exigeant elle-aussi la production d'un certificat de non rétractation pour valider sa requête.

Toute chose qui suscite des interrogations dans les rangs des 314 ex-agents sur les raisons profondes et les responsables de cette longue procédure dans laquelle ils sont embarqués depuis 2016. « Sachant que la décision de la Cour suprême est souveraine, qui est donc à l'origine de ce meli-mélo ? Qui gagne à aider la partie adverse dans cette dynamique de gain de temps, dans l'espoir de tripatouiller un procès gagné devant toutes les juridictions de la Côte d'Ivoire ? Quelles sont ces mains obscures qui font souffrir ces pères et mères (...)

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