Affaire ''la valise de la présidence de Côte d'Ivoire en France'' : Le juge prend une décision
Les avocats de l'État ivoirien et ceux de la défense s'empoignent


L'affaire de "la valise de délagation présidentielle de Côte d'Ivoire" a été renvoyée au 1er octobre 2019.
  • Source: linfodrome.com
  • Date: sam. 30 mars 2019
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Véritable passe d'armes, avant-hier mercredi 27 mars 2019, entre l'équipe de Me Jean-Paul Benoît, avocat de l'État de Côte d'Ivoire et les avocats des mis en cause dans l'affaire de "la valise de la délégation présidentielle de Côte d'Ivoire".

La section 1 de la 23e chambre du tribunal correctionnel du tribunal de grande instance de Paris se prononçait sur cette affaire que la procureure a, entre autres, désignations, qualifiée de « trouble à l'ordre public ». Dès l'ouverture de l'audience avec l'appel des trois mis en cause à la barre, le président des juges a fait savoir sa décision de confier l'affaire à la section 1 de la chambre 24 du tribunal avec son renvoi au 24 octobre 2019. Comme raisons, il a, d'abord, fait remarquer que cette affaire ne relève plus de la comparution immédiate. Puis, il a expliqué que le nombre important de nullités exprimées par la défense et la visualisation d'une nouvelle vidéo introduite dans le dossier, demandent un peu plus de temps.

Invitée à prendre la parole, la procureure n'a pas vu d'inconvénient dans le renvoi de l'affaire. Elle a fait savoir qu'il lui faut effectivement du temps pour éplucher les nullités exposées par la défense. « Le renvoi s'impose dans le dossier », a-t-elle répondu. Les avocats de la défense, Me Seed Zehe et Me Mahoukou, ont, à sa suite, donné leur accord pour le report. A son tour, l'équipe de l'avocat de l'État de Côte d'Ivoire a opposé une fin de non recevoir. « Nous sommes prêts à plaider. Nous sommes prêts à demander réparation. Nous, nous ne trouvons pas utile, un renvoi », a-t-elle soutenu, accusant la défense de vouloir ce renvoi pour gagner du temps. « C'est donc à dessein, a soutenu l'avocat de l'État ivoirien, que la défense a transmis tard leurs conclusions soulevant les nullités ». « Nous ne sommes pas demandeurs du renvoi », a aussitôt réagi Me Seed Zehe qui a dit être également prêt à plaider, seulement qu'il se plie à la décision du tribunal. « Ils sont mal indiqués pour venir nous parler de retard exprès. Nous nous avons transmis nos éléments il y a 48 heures. Et eux, c'est seulement dans la nuit d'hier à aujourd'hui, pour un procès qui a lieu aujourd'hui, qu'ils nous ont transmis leurs éléments. Alors qui doit parler de retard de l'autre ? », ont ajouté les avocats de la défense parlant de leurs confrères agissant pour le compte de l'État de Côte d'Ivoire.

Invitant les deux parties au calme, le président du jury a précisé que la demande de renvoi est du tribunal et non de la défense. Après quoi, les juges ont appelé les parties à se prononcer sur le maintien ou non du contrôle judiciaire des mis en cause en attendant l'audience. La procureure et la partie civile ont demandé le maintien de ce contrôle quand la défense a souhaité la levée d'une partie des conditions, notamment l'interdiction de se rendre dans le 16e arrondissement et à l'ambassade. « Ce sont des Ivoiriens, ils sont appelés à se rendre à leur ambassade pour des documents administratifs par exemple », a plaidé la défense qui a présenté le passeport de l'une des mis en cause qui expire en juillet 2019 et qu'il lui faudra renouveler forcement à l'ambassade. Retirés pour délibérer, les juges sont revenus avec ces décisions qui sanctionnent l'audience : l'affaire est renvoyée au 1er octob (...)

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