Crise de l'électricité / Adama Bictogo charge des ministres : « Quand on échoue dans sa mission, soit on démissionne, soit on est démis »


Adama Bictogo n'a pas eu la langue de bois lors de sa rencontre avec les populations de Marcory. (Photo d'archives)
  • Source: Soir Info
  • Date: mar. 02 août 2016
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Le député Adama Bictogo, proche collaborateur du président de la République, Alassane Ouattara, n'a pas été du tout tendre avec des membres du gouvernement, lundi 1er août 2016, lors d'une rencontre avec les populations de Marcory.

En effet, Adama Bictogo qui accompagne, depuis samedi 30 juillet, l'Amicale des députés du district autonome d'Abidjan (Ada) dans une campagne de sensibilisation et d'explication de la crise de l'électricité aux populations, a parlé franchement dans une salle pleine du foyer des jeunes de Marcory. « Alassane Ouattara n'est pas un président qui décide, et puis on ne respecte pas les décisions. Jamais il n'acceptera qu'on salisse son nom. Les engagements qu'il a pris seront respectés. Regardez vos factures à venir, vous verrez la différence », a répondu Adama Bictogo à une préoccupation de Dame Brou Marguerite.

« Le président Ouattara a choisi des ministres, c'est à lui de décider. Mais c'est vous le peuple. Ce n'est pas un mécontentement contre Alassane Ouattara, c'est un mécontentement contre certains d'entre nous. Et nous l'assumons. Si les responsables ne sont pas à la hauteur des attentes du peuple, le président prendra la décision qui permet au peuple d'attendre de ses responsables de bons résultats. Là-dessus, nous sommes d'accord que chacun de nous doit assumer parce que nous sommes tous en mission. Quand on échoue dans sa mission, soit on démissionne, soit on est démis, et c'est le peuple qui est le gendarme », a martelé Adama Bictogo, entouré de Idrissa Traoré dit Idi, le président de l'Ada, et des membres de cette amicale.

À en croire l'ex-ministre de l'Intégration africaine, le chef de l'État est en train de « réévaluer » tout son travail, et « il va s'adresser à son peuple ». À la question d'un habitant de Marcory de savoir pourquoi le peuple ne ressent pas les retombées des actions d (...)

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