Rejet de la Constitution par 23 partis politiques / Bruno Koné réplique : « Ils ont tort de s'exprimer de cette façon »


(Photo d'archives)
  • Source: L'Inter
  • Date: lun. 04 juil. 2016
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Le ministre Bruno Nabagné Koné était face à des représentants de différents couches de la société ivoirienne, à travers un échantillon réuni le vendredi dernier à la Maison de l'Entreprise d'Abidjan-Plateau , dans le cadre d'une rencontre intitulée : ''Échanges avec le porte-parole du gouvernement''.

Cette rencontre consiste, comme elle est libellée, en un cadre échange entre le porte-parole du gouvernement et les citoyens, en lieu et place des représentants de la presse. Plusieurs sujets relatifs à l'économie, aux difficultés des couches défavorisées et à la politique ont fait l'objet d'échanges.

Sur la politique, particulièrement, le ministre Koné Bruno s'est prononcé sur la position des 23 partis politiques qui se sont exprimés contre une nouvelle Constitution. « Que le chef de l'État dise qu'il veut éviter à son pays une autre crise par la réforme constitutionnelle, il a parfaitement raison. C'est son droit constitutionnel. Ils (les partis qui refusent une nouvelle Constitution) ont tort de s'exprimer de cette façon. Le président de la République veut pour notre pays une Constitution consensuelle et impersonnelle », a indiqué le porte-voix du gouvernement, qui répondait à une préoccupation d'un participant à la rencontre. Pour lui, les termes employés par les 23 partis politiques pour qualifier la volonté du chef de l'État sont inappropriés.

En effet, ces partis ont qualifié le vœu de Ouattara de changer la loi fondamentale de la Côte d'Ivoire ''d'unilatérale, autoritaire et anti-démocratique''. Ce qui a choqué le ministre de l'Economie numérique, qui tentera de démontrer à son auditoire qu'il n'en est rien. Selon lui, le fait que le chef de l'État, depuis le 1er jour, ait réuni les partis politiques, les guides religieux, la société civile, les femmes et les jeunes pour leur expliquer sa vision prouve que sa démarche n'est pas unilatérale. « Ils disent que c'est autoritaire. Où est l'autoritarisme ici ? Le chef de l'État n'a jamais eu cette intention. Chaque fois qu'il les a rencontrés, il leur a dit, « Allez, réfléchissez et ramenez-moi le (...)

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