Statut du chef de l'opposition : Ahizi, Gnonzié, Boni-Claverie disent non au projet de loi du gouvernement


Quatre leaders de partis ont marqué leur désaccord devant le projet de loi initié par le gouvernement s’agissant du statut de chef de l’opposition. (Photo d'archives)
  • Source: L'Inter
  • Date: mar. 12 avr. 2016
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L'idée de conférer le statut de chef de l'opposition à celui qui aura occupé « la 2e position » lors de l'élection présidentielle est loin de faire l'unanimité.

Les leaders de partis politiques, réunis au sein du Cadre pour le renouveau démocratique (Cred), ont marqué, ce week-end, leur opposition  devant le projet de loi adopté mercredi, en conseil des ministres. Daniel Aka Ahizi (Pit), Gnonzié Ouattara (Rpp), Danièle Boni-Claverie (Urd) et Henri Niava (Usd) dénoncent, dans une déclaration commune, « l'absence de consensus » autour du texte. Mercredi, à l'issue du conseil des ministres, Bruno Koné, porte-parole du gouvernement, annonçait qu'un projet de loi relatif au statut de l'opposition avait été adopté. Le texte prévoit que la qualité de chef de l'opposition soit accordée au candidat classé deuxième lors du dernier scrutin présidentiel. Les partis membres du Cred désavouent ledit projet de loi et s'en expliquent : « Cette démarche nous semble peu pertinente en ce qu'elle n'a pas envisagé qu'un candidat indépendant, sans appareil politique, pourrait se trouver en 2ème position et devenir ainsi le chef de file de l'opposition. C'est pourquoi de nombreux pays africains francophones ont choisi comme mode de désignation, la représentation nationale au Parlement. Devient chef de l'oppositio (...)

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