Crise au FPI, guerre en Côte d'Ivoire / Koné Katinan revient à la charge : « La crise au FPI s'explique par la volonté d'entrisme dans la nouvelle francafrique »


Koné Katinan a sorti un livre très critique à l'encontre de l’Occident
  • Source: Soir Info
  • Date: jeu. 26 nov. 2015
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Dans un nouvel ouvrage -son deuxième- intitulé « Idéologie, conscience et combat politique en Afrique », Koné Katinan Justin a livré son commentaire sur divers points de la vie politique en Côte d'Ivoire.

Dans le livre paru, récemment, aux éditions L'Harmattan, l'ex-ministre du Budget de Laurent Gbagbo, est notamment revenu sur la crise qui mine son parti, le Front populaire ivoirien (Fpi). Pour Koné Katinan, il ne fait aucun doute que les raisons de cette opposition entre les cadres du parti à la rose, sont à chercher du côté des relations entre le parti et la France. « La Françafrique recrute de nouvelles élites pour remplacer la vieille garde qui est en rupture de ban avec les populations. A cette fin, Hollande veut ‘'ses'' présidents africains. Il s'y active en Côte d'Ivoire, au Gabon et au Tchad. Les prétendants à ce nouveau pacte sont gagnés par la frilosité. La crise ouverte au Fpi s'explique par cette volonté d'entrisme dans la nouvelle Francafrique », développe-t-il dans le premier chapitre de son ouvrage. La crise qui a secoué la Côte d'Ivoire et qui s'est ponctuée par la chute de son mentor, Laurent Gbagbo en avril 2011, a été aussi évoquée par l'auteur. Pour Koné Katinan, l'intervention militaire en Côte d'Ivoire, ne se limitait pas seulement à la question des divergences post-électorales de 2010-2011. « La violence militaire perpétrée par l'armée française au cours du mois de mars 2011, ne visait pas seulement à vaincre militairement la Côte d'Ivoire. L'objectif stratégique était de traumatiser, par la terreur des armes, le peuple ivoirien, dont la résistance héroïque de dix ans, était un précédent dangereux pour l'ordre dominant, et au-delà de ce peuple, tous les Africains. La lourdeur des détonations des bombes, les vrombissements des hélicoptères de combat (...) ne visaient que cela », souligne l'auteur. Pour parvenir à ses fins, la France, toujours selon le porte-parole de Laurent Gbagbo, a « manipulé » l'Organisation des Nations Unies (Onu).  « Sarkozy a manipulé l'Onu pour obtenir la résolution 1975 qui a fondé le bombardement de la résidence du président Laurent Gbagbo. Par la suite, c'est la Cour pénale internationale (Cpi) qui a été activée pour terminer le travail », se convainc-t-il, (...)

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