Assassinat du général Guéï : Séka Séka cité par un témoin à la cathédrale
Ce qui s'est passé au Plateau
Le procès prévu pour le 19 novembre


(Photo d'archives)
  • Source: L'Inter
  • Date: jeu. 12 nov. 2015
  • Visites: 6104
  • Commentaires: 0
Le 19 septembre 2002, le général Robert Gueï était assassiné à Abidjan, au moment même où un coup d'Etat manqué se transformait en une rébellion, des Forces nouvelles contre le régime de Laurent Gbagbo, qui a pris le contrôle du Nord et de l'Ouest du pays.

Treize ans après, les circonstances de la mort de l'ancien chef d'Etat ne sont toujours pas élucidées. Avant le procès qui, selon des sources concordantes, devrait débuter le 19 novembre prochain, la reconstitution des faits a eu lieu, hier, à la cathédrale St-Paul au Plateau, puis à son ancienne résidence à l'Indénié, toujours au Plateau, et sur le boulevard de la Corniche où sa dépouille avait été découverte. On se souvient que l'ancien chef de la junte militaire avait été retrouvé gisant sur le dos dans les broussailles, vêtu d'un tee-shirt clair, les bras écartés avec une balle logée dans la tête. Ce jour, le 19 septembre 2002, les Ivoiriens découvraient, à la télévision, les images de Robert Gueï, 61 ans et ancien président, retrouvé mort sur le bas côté du boulevard de la Corniche. Hier, c'est peu après 10 h que le procureur militaire Ange Kessi, sanglé d'un costume sombre et d'une cravate rouge, le commissaire Kouyaté Youssouf, directeur général adjoint de la police et patron du Centre de coordination des décisions opérationnelles (Ccdo), en compagnie d'un juge d'instruction, se sont rendus à la cathédrale. Plusieurs éléments de la police ont été mobilisés. Des hommes de la Force de recherche et d'appui de la police (Frap) ont pris position sur les endroits stratégiques et protégeaient cet édifice religieux dans lequel plusieurs personnes ont été rassemblés avant d'être conduits sur les lieux du crime. Il s'agit de l'avocat de la famille Gueï, Me Singo Tia, du curé de la cathédrale, le père Henri N'dimon, du père Augustin Obrou, chargé de communication de l'Eglise catholique, et de présumés suspects, tous membres de la Garde républicaine. Le périmètre interdit au public englobait l'administration, la paroisse et l'archevêché où des témoins de la scène du 19 septembre tentaient de donner leurs versions des faits. Le premier à s'illustrer est l'adjudant Kouadio, ex-membre de la Garde républicaine, un présumé suspect. Pistolet automatique en main, il raconte en quelques minutes ce qu'il a vu et entendu le 19 septembre 2002. «Nous sommes arrivés en groupe. Quand nous sommes entrés au sein de la cathédrale, il y a celui qui gardait le bâtiment. Le commandant Séka l'a frappé à la bouche. C'est lorsqu'il a perdu des dents qu'il a indiqué où était le Gal Guéï. Nous sommes rentrés à plusieurs dans la chambre, mais il n'était pas là. C'est ainsi qu'on a pris l'escalier pour avoir accès au sous-sol », relate le suspect. &laq (...)

Lire la suite sur L'Inter


don Abidjan communication sein bâtiment religieux Laurent Gbagbo Ange Kessi Kouyaté Youssouf Ccdo Plateau police procès coup d'Etat Ivoirien




Educarriere sur Facebook

Offres d'emploi du jour