Procès de la crise postélectotale : La dernière chance de Séka Séka


(Photo d'archives)
  • Source: L'Inter
  • Date: mer. 29 juil. 2015
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Dernière chance pour le commandant Anselme Séka Yapo dit Séka Séka. Lundi 3 août prochain, l'ancien chef de la sécurité rapprochée de l'ex-Première dame Simone Gbagbo, poursuivi pour ''meurtre'' du chauffeur du ministre Joël N'guessan, porte-parole du Rdr, entendra les réquisitoires du parquet militaire.

L'annonce a été faite, hier, par le juge Tahirou Dembélé, en présence des autres prévenus dont le commandant Jean-Noël Abéhi, un autre homme fort de l'ancien régime. Ce report, le troisième depuis l'ouverture du procès en juin, intervient après celui du 21 juillet, au cours duquel le tribunal avait déjà constaté l'absence du défenseur principal du commandant Anselme Séka Yapo, Me Mathurin Dirabou. «Pour tenir compte de l'absence de Me Dirabou, le tribunal va faire un ultime renvoi pour lui permettre d'être là. C'est le dernier rendez-vous pour Me Dirabou pour valablement assurer la défense. Le tribunal ne travaille pas au rythme d'un avocat. Et pour le respect qu'on doit au tribunal, l'avocat doit se présenter », a-t-il dit. «J'insiste pour dire qu'il a reçu notification juste après l'audience de la dernière fois. S'il avait vraiment du respect pour le tribunal, il aurait fait diligence de se présenter. Ce que je trouve encore plus regrettable, c'est qu'il nous adresse une note pour nous rappeler le respect des droits de la défense sans prendre le soin de nous dire qu'il sera présent à une date effective. (…) Le tribunal n'attendra pas le retour de Me Dirabou. Le tribunal, exceptionnellement, renvoie le procès d'une semaine. Ce sera l'ultime renvoi, je dis bien l'ultime renvoi », a-t-il ajouté, visiblement agacé.

Le commandant Anselme Séka Yapo avait été le dernier accusé entendu par le tribunal en juin. Surnommé "Séka Séka", il est poursuivi pour "assassinat" et "blanchiment d'argent aux fins d'achat d'armes". L'officier plaide non coupable. Ouvert le 9 juin, ce procès de neuf officiers, dont deux piliers de l'appareil sécuritaire sous Laurent Gbagbo, avait déjà été interrompu une première fois à la demande des avocats de la défense, qui réclamaient des "preuves" ou, le "cas échéant", "l'exhumation du corps d'une victime en vue d'une autopsie". Mais, il ressort du certificat du genre de mort lu dernièrement par le greffier à la demande du juge Dembélé Tahirou, que les légistes ne sont pas parvenus à prouver que la mort de Yapo Akafou Arsène, ex-garde du corps du porte-parole du Rdr, est due à une arme à feu comme ce dernier l'a souligné. « Nous sommes en présence de reste humains carbonisés. Un crâne sans mandibules (… ). L'examen radiographique n&rs (...)

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