Coopération militaire : Ce que les Forces françaises en Côte d'Ivoire feront en cas de crise politique - Dix officiers supérieurs des FRCI décorés

  • Source: L'Inter
  • Date: lun. 11 mai 2015
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Le colonel Ludovic Pinon, commandant des Forces françaises en Côte d'Ivoire (Ffci), a dévoilé la mission qui est la leur aujourd'hui, et la position qu'elles adopteront en cas d'une éventuelle crise politique en Côte d'Ivoire, surtout après les élections de 2015.

Vendredi 8 mai, à la fin de la cérémonie marquant la célébration du 70e anniversaire de l'armistice, au sein de leur base à Port-Bouët, il lui a été demandé si les Ffci interviendraient en cas de crise en Côte d'Ivoire. «Les Ffci n'ont rien à voir et sont hors du processus électoral. Je pense que c'est une bonne chose, c'est un bon signe puisque nous ne sommes plus dans le mandat de l'Onu sur le soutien, comme ça s'est fait par le passé. Là, on sera totalement indépendants et observateurs du processus électoral», a répondu le colonel Ludovic Pinon. Et même si la Côte d'Ivoire demandait une intervention de la France, la décision sera politique, a-t-il fait savoir.

Officiellement en activité en janvier 2015, en remplacement de la Licorne, selon les nouveaux accords de coopération militaires entre la Côte d'Ivoire et la France, les Ffci (600 éléments) ont pour mission «d'accompagner à la remontée en puissance de l'armée ivoirienne en fonction de nos capacités», a expliqué le colonel Pinon. Et «ça se passe plutôt bien», a-t-il affirmé. Le commandant des Ffci a précisé que leur mandat est à vocation régionale, car «il a été démontré que la situation sécuritaire ne justifie pas la présence d'une force en Côte d'Ivoire pour traiter spécifiquement des problèmes de sécurité».

A cette occasion qui marque l'anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale, Georges Serre, ambassadeur de la France en Côte d'Ivoire, a lu un message de Jean-Marc Todeschini, secrétaire d'État à la Défense chargé des anciens combattants et de la mémoire. Il a déploré la barbarie humaine de l'époque. Pour lui, la deuxième guerre mondiale fut «cinq longues an (...)

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