Après l'ultimatum de Ouattara / Des ex-combattants dans des cités U de Port-Bouët : « On est encore là ! »


(Photo d'archives pour illustrer l'article)
  • Source: Soir Info
  • Date: jeu. 23 avr. 2015
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Quelques jours après l'ultimatum du chef de l'État, Alassane Ouattara, nous avons fait le tour, mardi 21 avril 2015, de certaines cités universitaires de Port-Bouët où vivent de nombreux ex-combattants et leurs familles.

Notre périple nous a conduit à la cité universitaires (cité U) en face du 43ème Bima, appelée communément la cité de Port-Bouët 2. Là, nous avons été frappés par une forte présence humaine. Des habits sont accrochés aux balustrades qui tiennent lieu de séchoirs, les activités commerciales aux alentours du site fonctionnent comme d'ordinaire. À l'intérieur, les femmes s'adonnent à leurs activités. Une petite bagarre entre deux femmes attirent même notre attention. Les hommes, eux, restent de marbre quand on leur pose la question sur le récent message du président Ouattara. Notre parcours s'est poursuivi vers une autre cité universitaire de Port-Bouët, nommée ''Base Navale'' pour sa proximité avec l'océan atlantique. Le décor reste identique à celui du premier site. Dans cette cité, notre présence, loin de gêner, a été plutôt accueillie sans grand dommage par les occupants. Des ex-combattants s'adonnent aisément à une partie de jeu de damier. Ils nous reçoivent. « Nous sommes encore là. Nous attendons que nos responsables viennent vers nous pour nous indiquer clairement la voie à suivre... », s'exprime un ex-combattant sous le couvert de l'anonymat.

Un autre du nom de Jérémie Kouakou se présente comm (...)

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