Depuis Tiassalé / Ouattara menace les ex-combattants : « Qu'ils quittent les sites occupés d'ici au 30 juin ! » - Il lance un ultimatum à ses ministres


M. Ouattara a eu trois activités qui se sont déroulées presque au pas de course.
  • Source: Soir Info
  • Date: sam. 18 avr. 2015
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L'occupation des sites publics par des ex-combattants n'est pas appréciée par le président de la République.

Alassane Ouattara l'a clairement exprimé, le jeudi 16 avril 2015, lors de la visite d'État qu'il a effectuée à Tiassalé. Il ne veut plus voir les ex-combattants occuper des sites militaires « ou autres ». Et pour cela, il a instruit le ministre de l'Intérieur et de la sécurité et celui en charge de la Défense, de faire exécuter ses « instructions ». « Nous devons continuer à renforcer la cohésion et le professionnalisme au sein de notre armée. J'ai instruit les ministres de l'Intérieur et de la Défense pour que tous les ex-combattants qui sont sur les sites militaires et autres, les quittent d'ici au 30 juin 2015. Ne doivent être dans l'armée que ceux qui ont des matricules. Des gens leur disent de rester sur ces sites, ils se demandent si c'est vraiment moi qui leur demande de les quitter. C'est moi, le président qui le dit. Je ne ferai plus de recrutement dans l'armée. Allez-y rejoindre l'Addr (Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration, Ndlr). Nous allons renforcer les moyens de l'Addr pour que vous ayez un avenir », a asséné le président de la République face aux populations des départements de Tiassalé, Taabo et Sikensi qui avaient pris d'assaut le stade de Safco à Tiassalé. « Je donne instruction aux ministres de l'Intérieur et de la Défense de veiller à l'exécution stricte de mes instructions. Le premier trimestre de 2011 a été difficile, malheureusement, d'autres sont morts. (…) La Côte d'Ivoire ne peut pas recruter tout le monde dans l'armée. Le conseil des ministres prendra une décision formelle à la fin du mois. Le ministre d'État, ministre de l'Intérieur et le ministre chargé de la Défense auront 45 jours pour faire appliquer ces instructions », a indiqué Alassane Ouattara qui avait à ses côtés, la Première dame, Dominique Ouattara.

Pour le numéro 1 ivoirien, ces ex-combattants peuvent être « manipulés » par des mains obscures. Il a proposé du travail à ces jeunes qui ont pris les armes pour assurer « leur avenir ». « Je lance cet appel à partir de Tiassalé. Si le pays est en paix, le pays avance, la Côte d'Ivoire gagne. Nous devons renforcer la paix et la cohésion sociale », a affirmé M. Ouattara, très applaudi.

Le président Ouattara a ébauché plusieurs sujets de la vie sociopolitique ivoirienne, notamment la réconciliation nationale et la justice. Il a rappelé les circonstances de la création de la Commission nationale de réparation et d'indemnisation des victimes (Conariv). « Il faut que justice soit rendue. Que ceux qui ont commis des crimes aient l'humilité de demander pardon. Nous voulons faire de cette avancée quelque chose dont nos enfants se souviendront », a-t-il dit, parlant de l'embellie que connaît le pays depuis son avènement en 2011.

Le chef de l'État ivoirien a eu trois activités qui se sont déroulées, faut-il le souligner, presque au pas de course. Il a, en effet, & (...)

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