QG de Gbagbo : La réunion du Comité central du FPI se termine dans la bagarre ! La rencontre suspendue
- Source: Soir Info
- Date: lun. 01 sept. 2014
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Des participants à la réunion et des membres de la sécurité qui s'interposent pour éviter la bagarre entre les deux anciens ministres de Laurent Gbagbo. Des personnes dans la salle qui acclament ou qui empêchent des intervenants de s'exprimer. Pascal Affi N'Guessan qui suspend la rencontre...
L'ambiance entre participants à la réunion du Comité central du Front populaire ivoirien (Fpi), samedi 30 août 2014, à l'ex-Qg de Laurent Gbagbo à Cocody-Attoban, n'était pas à la… camaraderie et à la courtoisie. Bien au contraire. Conséquence de cette mésentente : les frontistes n'ont pu trancher sur la question du maintien ou non d'Alain Dogou comme représentant de leur parti à la Commission électorale indépendante (Cei). La réunion, pour ainsi dire, est finie en eau de boudin! Retour sur un Comité central qui sera largement commenté.
Avant l'arrivée du président du Fpi à 13 h, les convoqués à la rencontre se sont soumis au contrôle de leur carte de militant. Ceux qui n'en avaient pas, ont été obligés de mettre la main à la poche pour se mettre à jour. Pour la circonstance, la direction du Fpi a accepté que ceux qui n'avaient pas la carte de 2014, payent 2000 F Cfa sur les 30 000 F Cfa par an. Ils devront s'acquitter, prochainement, de ce qui reste pour entrer en possession de la carte.
Quand la réunion débute, c'est Pascal Affi N'Guessan qui, pendant une quarantaine de minutes, explique les raisons pour lesquelles, il est important que le parti de Gbagbo garde Alain Dogou comme son représentant à la Cei. Des militants trouvent que, pour une question d'équilibre, il aurait été bon de donner l'occasion au camp opposé au « Lion de Moronou » d'exposer aussi. Auparavant, c'est une dame du Comité central de Fresco, qui pose un préalable. Elle dénonce la présence de nombreux membres de structures spécialisées dans la salle, alors que, selon elle, ceux qui participent, ordinairement et statutairement, aux réunions du Comité central, sont dans la cour.
La liste de personnes désireuses de s'exprimer affiche 225. Chacune doit avoir deux minutes de temps de parole. Akoun Laurent, le 4ème vice-président chargé de la vie du parti, trouve qu'entrer dans l'actuelle Cei, c'est trahir Gbagbo et tourner sa page. Les interventions des uns et des autres font ressortir une profonde division. Les uns sont pour le maintien d'Alain Dogou. Les autres s'y opposent. Sur les 25 intervenants, après 17 h, 18 sont pour le retrait de la Cei, et 7 sont contre, informe un opposant à Pascal Affi N'Guessan.
Un partisan du leader du Fpi, parlant de « vérité de chiffres », soutient que 16 militants étaient contre la présence à la Cei, 9 pour et 3 personnes neutres sur 28 intervenants. Qu'on se situe dans l'un ou dans l'autre camp, on note une majorité de militants, avant la bagarre, opposés au maintien du (...)
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