Le directeur de l'école de Denan, dans la sous-préfecture de Péhé, département de Toulepleu, a été dénoncé par sa propre fille de 13 ans, de l'avoir violée.
Un drame bouleverse actuellement la sous-préfecture de Péhé, située dans le département de Toulepleu, à l’ouest de la Côte d’Ivoire. Le directeur de l’école de Denan, village paisible de la région, est accusé d’avoir abusé sexuellement de sa fille âgée seulement de 13 ans. Cette affaire grave soulève une vive émotion au sein de la communauté locale et relance le débat sur la protection des enfants contre les violences intrafamiliales.
Un état de santé alarmant
Selon les informations recueillies auprès des habitants du village et des autorités locales, la jeune victime, dont l’identité est volontairement protégée, a été conduite récemment au Centre de Santé Urbain (CSU) de Méo. Elle présentait un état de santé alarmant, marqué par des douleurs intenses et une détérioration physique inquiétante. L’examen médical réalisé par le personnel soignant a révélé une défloraison récente, un signe tangible d’abus sexuels.
Au cours de son interrogatoire, la jeune fille, avec un courage exemplaire, a dénoncé son propre père, le directeur C.G., comme responsable de ces violences. Elle a confié que ces agressions avaient commencé après le divorce de ses parents. Selon ses dires, son père aurait imposé des rapports sexuels non consentis, presque quotidiennement, ce qui a gravement affecté sa santé physique et psychologique.
Une nuit, elle s’est échappée par la fenêtre pour trouver refuge chez des voisins
Cette situation de souffrance a poussé l’adolescente à tenter de fuir le domicile familial. Une nuit, elle s’est échappée par la fenêtre pour trouver refuge chez des voisins. Mais son père l’a rapidement retrouvée et l’a ramenée de force à la maison, l’obligeant à subir à nouveau ses assauts.
La révélation de cette tragédie a provoqué une onde de choc dans le village de Denan. Les populations locales, indignée par le comportement odieux de cet homme censé protéger et éduquer les enfants, ont exprimé leur colère et leur rejet. Une partie de la jeunesse du village a même pris les choses en main en infligeant une correction à l’accusé, en guise de justice populaire.