Avec la croissance fulgurante du secteur immobilier et des travaux publics en Côte d’Ivoire, la demande en matériaux de construction a explosé. Mais cette dynamique cache une menace de plus en plus préoccupante : la prolifération de fers à béton contrefaits sur le marché. Ce phénomène, devenu structurel, fait peser un risque réel sur la sécurité des constructions et la vie des usagers.
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Un danger silencieux qui gangrène le secteur
De nombreux chantiers – immeubles d’habitation, infrastructures publiques, bâtiments commerciaux – sont réalisés à partir de fers à béton ne répondant ni aux normes ivoiriennes, ni aux standards internationaux. Ces matériaux de contrefaçon, souvent sous-dimensionnés, poreux ou remplis d’impuretés, compromettent gravement la stabilité des ouvrages. Faible résistance à la traction, fissures précoces, voire effondrements partiels ou totaux : les conséquences peuvent être dramatiques.
Experts du BTP, ingénieurs et autorités convergent sur le constat : l’absence de contrôle rigoureux à l’importation, la faible traçabilité des produits, ainsi que le manque de sanctions pénales efficaces entretiennent ce marché parallèle.
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SOTACI : la rigueur au service de la sécurité
Dans ce contexte préoccupant, certains industriels se démarquent par leur engagement en faveur de la qualité et de la conformité. La Société de Transformation de l’Acier en Côte d’Ivoire (SOTACI), certifiée ISO 9001 et reconnue pour son sérieux, investit depuis plusieurs années dans des procédés modernes de traçabilité et de marquage normalisé. Chaque produit est identifié, analysé et conforme aux exigences techniques requises.
Grâce à un dispositif de contrôle interne strict et à des infrastructures de production performantes, SOTACI fournit un fer à béton fiable, adapté aux réalités climatiques et aux exigences structurelles des constructions en Afrique de l’Ouest.
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Un appel à la responsabilité collective
Face à la menace que représente la contrefaçon, la régulation ne peut être l’affaire des seuls industriels. Les autorités compétentes – ministère du Commerce, direction du Bâtiment et des Travaux Publics – sont appelées à renforcer les mécanismes de contrôle, notamment sur les chantiers, dans les ports et sur les points de vente.
Mais la lutte doit aussi passer par la sensibilisation des consommateurs, notamment des promoteurs immobiliers, artisans et entreprises de construction, souvent séduits par des produits à bas coût, au détriment de la qualité.
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Sécurité nationale et croissance durable
À l’heure où la Côte d’Ivoire poursuit son ambition d’émergence à l’horizon 2030, garantir la qualité des matériaux de base comme le fer à béton est un enjeu stratégique. S’appuyer sur des entreprises locales fiables, telles que SOTACI, contribue non seulement à sécuriser les chantiers, mais aussi à soutenir l’économie nationale.
Dans ce combat, la transparence, la rigueur industrielle et la vigilance collective doivent rester les piliers d’un développement urbain durable et sécurisé.
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