La signature administrative garantit authenticité et responsabilité, prévient les falsifications et certifie les documents officiels, a indiqué dimanche le Directeur Général de l'ONECI.
La présence de la signature du Directeur Général de l’Office National de l’État Civil et de l’Identification (ONECI) sur la nouvelle Carte Nationale d’Identité (CNI) suscite des interrogations depuis sa mise en circulation.
Intervenant sur la Nouvelle Chaîne Ivoirienne (NCI), ce dimanche 8 décembre 2024, le Directeur Général de l’ONECI, Ago Christian Kodia, a clarifié l’importance de cet élément souvent jugé impertinent par certains requérants.
« L’administration a ses codes. Pour faire la différence entre un responsable investi d’une mission pour produire un document administratif et un autre, il y a déjà sa responsabilité qui est dégagée sur sa signature », a-t-il expliqué.
Un gage d’authenticité et de responsabilité
La signature administrative, a précisé M. Kodia, dépasse la simple formalité. Elle joue un rôle clé dans la sécurisation des documents officiels. En effet, le dépôt légal de signature permet de certifier l’authenticité des CNI et de distinguer les documents légitimes des faux.
« Si quelqu’un vous présente une carte nationale d’identité qui a été faite dans une période où le prédécesseur n’était pas directeur de l’ONECI, c’est déjà le premier élément de certification qui permet de savoir si c’est une vraie ou une fausse », a-t-il souligné.
Dans un contexte marqué par la lutte contre les fraudes documentaires, cette signature se veut un outil dissuasif, a insisté Ago Christian Kodia, tout en rappelant qu’imiter la signature d’un haut responsable constitue un délit.