Affaire ''Gbagbo a témoigné contre moi'' : Un cadre du PPA-CI recadre Serge Koffi

- Source: linfodrome.com
- Date: dim. 16 avr. 2023
- Visites: 1299
- Commentaires: 0
- Tweeter
Livrant ce samedi des précisions sur l'affaire dans une publication sur Facebook, le Secrétaire national en charge des détenus politiques du PPA-CI, Fabrice Lago alias Steve Beko, indique qu'en vérité, « tout ceci est faux ».
« Parce que tous ceux qui ont suivi le procès à la CPI savent que le procureur a tenté de présenter la FESCI comme une organisation ayant utilisé des moyens assimilables aux méthodes terroristes pour maintenir le président Gbagbo au pouvoir. Et les avocats de la défense ont tout mis en œuvre pour réfuter cette thèse. Gbagbo, qui était dans un procès où une organisation qui l'a soutenue est accusée de terrorisme, ne peut pas, même s'il est fou, confirmer cette thèse. C'est une question de bon sens », argumente ce proche de Stéphane Kipré.
« Diffamation et injures publiques »
À l'en croire, la plainte contre Serge Koffi s'explique plutôt par le fait que ce dernier prend fait et cause pour Affi N'guessan à la faveur de la crise au FPI, multipliant les vidéos avec un autre cyberactiviste dans lesquelles il affirme que le président Gbagbo n'a pas signé son acte de candidature à la tête de son parti.
« Il va même plus loin en affirmant que c'est en sa présence que Stéphane Kipré a imité la signature de Gbagbo pour faire croire qu'il est candidat à la présidence du FPI. », fait savoir Steve Beko, qui souligne que c'est ‘'ulcéré par ces accusations'' que Stéphane Kipré porte plainte contre l'ancien secrétaire général de la FESCI pour « diffamation et injures publiques ».
"À quel moment dans ce document, on parle de terrorisme ?"
« La justice canadienne écrit donc au président Laurent Gbagbo pour lui demander s'il reconnaît avoir signé un document de candidature à la tête du (...)
Lire la suite sur linfodrome.com
don Laurent Gbagbo Stéphane Kipré Affi N'guessan Steve Beko FPI FESCI PPA-CI Canada Facebook NCI CPI candidature terrorisme procès