A peine investi comme candidat à l'élection présidentielle de 2025, par le PPA-CI (opposition), son parti, l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a dévoilé son programme de gouvernance dénommé « Les 10 piliers de la Renaissance ».
Ces joutes électorales semblent être l’ultime combat présidentiel de Gbagbo, qui assure que çà sera sa « dernière élection », s’engageant à « préparer la relève parce que, même quand nous gagnerons cette élection présidentielle en 2025, je m’abstiendrai d’un second mandat ».
Le premier pilier de son projet de société est la santé. Considérant que l’Indice de développement humain du pays reste très faible, la Côte d’Ivoire étant classée 166e sur 193 pays, il promet un égal accès aux services de santé grâce à un système d’assurance maladie plus inclusif et une autosuffisance en produits pharmaceutiques.
Le second pilier est l’éducation. L’ex-président ivoirien promet une école qui donne l’opportunité à tous les talents, avec une place de choix à la jeune fille et aux personnes en situation de handicap ; et surtout une école accessible et prioritairement à la charge de l’Etat.
Laurent Gbagbo propose au niveau du logement, 3e volet de son projet de société, la construction d’ « au moins 100.000 logements par an », qui inclut les zones rurales avec la mise en œuvre d’un programme de développement de villes secondaires et de villes durables.
Concernant la sécurité et la défense, 4e pan de son programme de gouvernance, il s’engage à créer une région militaire dans toutes les capitales régionales de la Côte d’Ivoire, et à améliorer les conditions de vie et de travail des militaires, entre autres, la question de l’avancement, du logement et de la santé.
Il compte, en outre, instaurer la notion de personnel de défense de réserve, fonder une armée impliquée dans le processus de développement du pays, et de créer une industrie militaire pour les besoins en équipement de l’armée nationale.
La décentralisation constitue le 5e pilier de gouvernance du leader du PPA-CI, qui promet le retour des conseils généraux à l’échelle des départements, un maximum de 10 régions contre 31 régions actuellement et la suppression des Districts à l’exception de ceux d’Abidjan et de Yamoussoukro.
Pour lui, la compétence des ministres-gouverneurs est déjà suffisamment assurée par le corps préfectoral. Il promet la diminution et le recalibrage des Conseils régionaux autour de Régions effectivement viables par rapport aux missions qui leur seront attribuées.
Au niveau de la diplomatie, 6e chantier de sa gouvernance, M. Gbagbo propose « un référendum pour intégrer les non-nationaux selon la loi ivoirienne, mais qui vivent eux-mêmes ou leurs descendants depuis 25 ans au moins (génération) ».
La question de l’emploi et la lutte contre le chômage occupent le 7e axe de sa gouvernance. Ici, Laurent Gbagbo compte s’attaquer frontalement au chômage endémique autour de trois axes de rupture : une agriculture réformée pourvoyeuse d’emplois, une politique d’entrepreneuriat audacieuse et la valorisation de certains métiers considérés ju (...)
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