Société

Côte d'Ivoire : 123 agents de Fraternité Matin en sit-in pour dénoncer un « licenciement abusif »

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Un collectif des 123 agents dont 11 journalistes concernés par le licenciement pour motifs économiques annoncé par Fraternité Matin, le quotidien pro-gouvernemental ivoirien, a été créé lundi à Abidjan au terme d'une Assemblée générale extraordinaire (AGO) marquée par un sit-in pour dénoncer un « licenciement abusif », a constaté APA sur place.

Cette nouvelle organisation dont l'objectif est de défendre les intérêts des travailleurs concernés par ce licenciement a pour porte-parole, Marcelline Gneproust, une journaliste et ancienne lauréate du prix Ebony récompensant les meilleurs journalistes ivoiriens.

« Il ne s'agit pas d'un licenciement pour motifs économiques. Mais plutôt, d'un règlement de compte  car 98% des travailleurs concernés par ce licenciement ne rentrent pas dans les critères établis par la direction », a estimé Mme Gneproust dénonçant une « irrégularité dans la procédure».

Poursuivant, la journaliste a indiqué que ce que « nous attendons en ce moment, c'est de continuer les échanges avec les autorités pour que les départs se fassent dans la dignité ».  Avant elle, Marc Yevou, le porte-parole des syndicats des travailleurs de ce journal à capitaux publics, s'est étonné de ce projet de licenciement dénonçant à son tour, une chasse aux sorcières.

 « Il y a une irrégularité qui entache la liste de ceux qui partent. Dans 80% des cas figurant sur cette liste, nous sommes dans un licenciement abusif », a-t-il soutenu appelant les initiateurs de ce « projet de licenciement » à « revoir leur copie ».

M. Yévou a, par ailleurs, encouragé ses camarades concernés par le licenciement à l'union. « Nous syndicats, nous allons jouer pleinement notre partition. Nous allons défendre bec et ongle  nos camarades », a-t-il assuré.

Avec des bandeaux rouges, des membres du collectif des 123 agents licenciés,  ont organisé au terme de cette AG extraordinaire, un sit-in d'une heure dans l'enceinte du groupe Fraternité Matin pour exprimer leur mécontentement.

La semaine dernière, la nouvelle société de presse et d'édition de Côte d'Ivoire ( SNPECI), éditrice du quotidien pro-gouvernemental ivoirien, Fraternité Matin a annoncé le licenciement pour motifs économiques de 123 agents dont 11 journaliste (...)

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