Meurtre d'Awa Fadiga : La police criminelle recherche deux individus
- Source: Fraternité Matin
- Date: mer. 09 avr. 2014
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La police criminelle recherche activement deux hommes sur qui pèsent de lourds soupçons dans l'agression de plusieurs jeunes filles dont le mannequin Awa Fadiga ayant emprunté seule une nuit leur taxi.
A partir des renseignements fournis par des rescapées de ces agressions sauvages devenues récurrentes à Abidjan, les spécialistes ont dressé les portraits robots de deux individus.
Il s'agit de ceux du présumé chauffeur de taxi et de son acolyte. Il est demandé à toute personne qui les reconnaîtrait ou susceptible d'aider à les retrouver de bien vouloir aviser sans délai la Direction de la police criminelle (Dpc) sise en face du siège du Pdci-Rda au Plateau, en appelant aux numéros suivants : 20 21 23 00 / 02 53 03 73.
Les enquêteurs assurent la confidentialité absolue et garantissent la sécurité à tout informateur. Qui pourrait tout aussi aviser le poste de police ou de gendarmerie le plus proche.
Les personnes, les femmes surtout, qui, seules, empruntent les taxis compteurs sont de plus en plus l'objet d'agressions physiques.
Plus tragique a été le cas du mannequin Awa Fadiga, sauvagement battue et tailladée avant d'être éjectée du taxi qu'elle a emprunté aux Deux-Plateaux dans la soirée du dimanche 23 mars 2014. Le décès du célèbre mannequin dans les services des urgences du Chu de Cocody suscite une polémique, pour n'avoir pas été prise en charge dès son évacuation par les sapeurspompiers.
Cela a choqué la population. Awa Fadiga, rappelons-le, enfant unique et de surcroît orpheline de père et de mère, n'avait que 23 ans. D'autres victimes d'agressions dans les taxis ont porté plainte. Mais, si beaucoup d'entre elles, dans l'immédiat, n'ont pas eu le temps de dévisager le ou les agresseurs, certaines jeunes filles rescapées sont parvenues à le faire. Et c'est la synthèse des informations recueillies auprès de ces victimes prises séparément qui a permis de faire le portrait robot des auteurs des agressions. Et ce, par des techniciens de la question.
Le directeur de la Police criminelle, le commissaire Niagne Ehikpa Honoré, en appelle à l'esprit citoyen et à la collaboration de tous pour l'aider à épingler ces criminels qui rôdent dans la cité.
LANDRY KOHON
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