Transfèrement de Blé Goudé à la Haye : La pression change de camp

  • Source: Soir Info
  • Date: jeu. 27 mars 2014
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« Le travail de la Cpi en Côte d'Ivoire est loin d'être terminé, tant que l'un des deux camps impliqués dans le conflit demeure à l'abri de la loi», a indiqué, hier, mercredi 26 mars 2014, M. Param-Preet Singh, juriste senior auprès du programme Justice internationale à Human Rights Watch.

« Des deux côtés, les victimes méritent de voir traduire en justice les individus responsables des crimes qu'elles ont endurés » a-t-il poursuivi. Pour sa part,  l'Expert de l'Onu,  le Sénégalais Doudou Diéne, appelle la Cpi (Cour pénale internationale) à poursuivre tous les acteurs impliqués dans la crise post-électorale, quels que soient leurs bords politiques. «  Il faut engager des poursuites contre tous les auteurs de crimes graves, sans tenir compte de leur statut, ni de leur appartenance ethnique, religieuse ou politique », a-t-il martelé  sur les antennes de la radio des Nations-Unies en Côte d'Ivoire, le mardi 25 mars 2014. 

Le centre de gravité de la pression des organisations de défense des droits humains vient de se déplacer vers la Cpi dont l'équité  est sérieusement mise en doute par Affi N'Guessan, président du Front populaire ivoirien ( Fpi). « Si la Cpi veut équilibrer les choses, il faut qu'elle travaille effectivement dans le sens d'une justice équitable », a dit, pour sa part, Affi N'guessan.  La Cpi joue dans ce dossier, sa crédibilité, vue les enjeux politiques qui entourent  la crise ivoirienne. Elle doit faire mentir ceux qui l'accusent de  complaisance vis-à-vis du régime d'Abidjan. Depuis la fin de la  crise postélectorale, la  balance de cette cour pénale s'est beaucoup penchée, du côté des Pro-Gbagbo.  Elle a notamment émis des mandats d'arrêt  à l'encontre de Gbagbo, de son épouse Simone, et de Blé Goudé pour des crimes commis lors de la crise-post-électorale. Cependant, aucun mandat d'arrêt n'a été émis à l'encontre de personnes appartenant aux forces qui ont combattu pour le président Alassane Ouattara

Des commissions d'enquête, l'une internationale et l'autre ivoirienne, ont  constaté que les deux camps s'étaient rendus coupables de crimes de guerre, et peut-être de crimes contre l'humanit&eacu (...)

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