Lui qui a été opéré le 8 février dernier d'une sciatique en France est en passe de tirer d'importants dividendes de cette situation somme toute difficile. De fait, depuis la fin de la crise post-électorale, rarement le chef de l'Etat a été autant médiatisé. Les journaux ivoiriens, toutes tendances confondues, n'avaient de ''Une'' que pour le numéro 1 ivoirien. Cette exposition, tout azimuts du locataire du Palais présidentiel a quasiment mis sous l'éteignoir ses opposants politiques. Exit de la Une des périodiques et aussi de l'esprit de nombreux Ivoiriens l'affaire Gbagbo à la Cour pénale internationale (Cpi), les états généraux proposés par le Front populaire Ivoirien (Fpi) et son président Pascal Affi N'Guessan, la détention de Charles Blé Goudé…Alassane Ouattara  a reçu, en cascade, des messages de soutien.

Ces marques d'attention de la classe politique ivoirienne ainsi que de la société civile ont contribué à faire grimper chez certains, le capital sympathie d'Alassane Ouattara au sein de la population, notamment, les jeunes. Ceux-ci, très actifs sur les réseaux sociaux ont même créé plusieurs groupes d'internautes en soutien à Alassane Ouattara, promettant de réserver un bel accueil à l'ex-cadre du Fonds monétaire international (Fmi). Puis, ce jeudi 27 février 2014, le président ivoirien a fait sa première apparition publique. Se tenant debout à l'aide d'une canne, il a renouvelé sa détermination à tenir les manettes du navire Ivoire. « Je n'ai plus aucune douleur, je marche progressivement normalement, je dois utiliser une canne de temps en temps, mais pas pour longtemps, je peux vous l'assurer. Parce que je tiens à reprendre les tournées et à faire en sorte que je puisse aller saluer les populations comme je l'ai fait au cours des dernières années. Je suis particulièrement heureux de vous dire cela (…)  Merci pour vos prières, vos bénédictions, et cela a porté dans la (...)

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