Administration territoriale / Alassane Ouattara : « J'ai des doutes quant à la nécessité des districts »


Le dossier des districts sera réexaminé, a indiqué, hier, le président de la République.
  • Source: Soir Info
  • Date: sam. 14 sept. 2013
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De la rencontre entre Alassane Ouattara et le corps préfectoral qui s'est tenue, le vendredi 13 septembre 2013, au palais de la Présidence, il faudra retenir que la survie des « Districts » en tant qu'entités territoriales est sérieusement menacée.

Parce qu'ils ne sont pas un « échelon essentiel dans la gestion de l'administration », le chef de l'Etat envisage fortement de réapprécier l'existence des districts. « Nous allons réévaluer leur nécessité. J'admets que j'ai des doutes quant à leur nécessité », a évoqué Alassane Ouattara, qui s'est envolé, quelques heures après, pour le Nigéria. Il avait expliqué au corps préfectoral comment l'idée de création des districts a émergé : « gérer 31 régions n'est pas chose facile. C'est ce qui a milité en faveur de l'idée de la mise en place des districts pour regrouper les régions. Deux ou trois régions par district pour avoir 12 districts comprenant des régions plus les deux districts autonomes existants ».

Alassane Ouattara a, par la suite, émis des réserves : « si nous tardons à mettre en place des districts, c'est parce que je ne suis pas convaincu que ce soit un échelon essentiel dans l'administration du territoire (…) J'ai demandé au Premier ministre de reprendre ce dossier et de l'examiner en toute objectivité et de voir si nous devons mettre en place ces districts ou pas et quel quel serait l'intérêt si le nombre actuel de districts est la meilleure manière d'améliorer la décentralisation ou pas. Donc, Mesdames et Messieurs les préfets, j'ai des doutes comme vous. Mais, je suis un démocrate. Le gouvernement doit reprendre ces questions. Il lui appartiendra, bien évidemment, de nous faire des propositions et de dire que les districts ne pourront pas être mis en place immédiatement ». Auparavant, le corps préfectoral, par le truchement de son porte-parole, Konin Aka, avait prévenu contre de possibles sources de « friction » si les charges n'étaient pas clairement définies entre préfets et gouverneurs de districts. « La cohabitation entre le corps préfectoral et celui des gouverneurs de district peut être source de friction, au cas où ils n'auraient pas été suffisamment instruits sur le tracé des lignes de démarcation quant à la représentation sur le terrain du président de la République », a signifié Konin Aka, préfet de la (...)

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