A deux semaines de l'ouverture / Les ex-combattants menacent les Jeux de la Francophonie : « Sans notre argent, pas de Francophonie»


Des ex-combattants menacent le déroulement des VIII èmes jeux de la Francophonie en Côte d'Ivoire
  • Source: linfodrome.com
  • Date: sam. 08 juil. 2017
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Linfodrome a reçu une copie d'une note des ex-combattants de la Cellule 39, dans laquelle ces démobilisés menacent le déroulement des VIII èmes Jeux de la Francophonie sans leur argent. Voici in extenso leur déclaration.

« Nous réclamons notre argent, sans notre argent pas de Francophonie parce que nous avons été laissés tomber par le gouvernement. C'est nous qui avons lutté pour mettre le président Alassane Dramane Ouattara au pouvoir, mais aujourd'hui nous sommes laissés dans la rue. Notre place n'est pas dans la rue mais dans les camps. Nous demandons à rencontrer le président de la République.  C'est le président de la République que nous voulons rencontrer pas une autre personne. On nous dit que notre argent est versé, mais le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et le député Bema Fofana veulent nous obliger à prendre les projets. On leur a dit que nous ne voulons pas de projet, mais notre argent comme pour les militaires. On veut passer à la caisse aussi. Nous avons fait une réunion avec Souleymane Touré, conseiller du premier ministre et Bema Fofana au Foyer des jeunes. Ils nous ont parlé de projet. On les a dit non qu'on ne veut pas de projet.

La deuxième réunion s'set passée au citronnier du commerce de Bouaké. Nous avons refusé toujours les projets ; parce qu'en Côte d'Ivoire, aucun projet n'a réussit même ADDR a échoué.

Les responsables de ADDR qui étaient devant nous, ils nous ont escroqué pour construire des villas et des étages. Même chose comme pour les matricules, les chefs de guerre ont vendu les matricules, donner les matricules aux frères de leurs copines. C'est ce qui fait que nous souffrons dans la rue aujourd'hui. On ne veut plus entendre le mot projet. Nous sommes fatigués. Notre place c'est au camp ce n'est pas dans la rue. Nous les démobilisés cellule 39, nous sommes 6877. Nous sommes prêts pour aller au camp. Nous ne sommes pas contre le président, on nous est traités de tout, que nous sommes de Djadistes, que nous sommes de braqueurs, que nous sommes de pro-major IB.

Tout est faux, nous sommes des ex-combattants de la Côte d'Ivoire. Nous sommes prêts pour défendre le pays comme il le faut. Je dis à tous les démobilisés de la Côte d'Ivoire sur toute l' étendue du territoire de se réveiller. Le moment est arrivé pour qu'ils nous prennent au sérieux. Nous ne voulons plus qu'on nous maltraite de vagabonds. Je parle de Bema Fofana le député de Bouaké et Souleymane Touré le conseiller du premier ministre qu'ils nous laissent tranquilles. S'ils veulent vivre en paix comme les autres, nous sommes réveillés maintenant. Nous n'accepterions pas des bêtises. On ne fera plus de réunion avec eux. Je demande à tous mes amis des ex-combattants de la Côte d'Ivoire de se tenir prêts pour le dimanche, qu'il faut que le gouvernement nous dise quelle jour il va donner notre argent les 18 millions de francs (dix-huit millions).

Nous ne demandons pas c'est notre droit. Nous ne sommes pas des mendiants. C'est le travail qu'on a fait hier qu'on réclame aujourd'hui donc qu'on nous prenne au sérieux. C'est un accord qui a été signé au Burkina Faso par Soro Guillaume, Blaise Compaoré et Gbagbo, c'est pas co (...)

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