Abidjan, le 09 décembre 2025- La ministre déléguée auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargée de la Francophonie, des partenariats internationaux et des Français de l'Etranger, Eléonore Caroit, a indiqué que la rénovation en cours du Musée des Civilisations est la preuve vivante de la coopération entre la France et la Côte d'Ivoire en matière culturelle et patrimoniale.
C’était au terme d’une séance de travail avec la ministre ivoirienne de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, le mardi 09 décembre 2025 au sein dudit Musée à Abidjan-Plateau.
« C'est aussi un exemple de ce qui a été fait par la Côte d'Ivoire et de toute la numérisation de ses œuvres. Il y a ici un travail incroyable qui a été fait par les équipes du Musée. Je me réjouis vraiment que ce Musée puisse être ouvert très rapidement pour que les Ivoiriens puissent le découvrir, mais aussi des personnes, à travers le monde, parce que je pense que c'est vraiment une très belle vitrine de ce que l'on peut faire en matière de coopération », s’est félicitée Eléonore Caroit.
Accompagnée d’une forte délégation, dont l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, Jean Christophe Belliard, elle a remercié tout particulièrement la ministre Françoise Remarck qui lui a permis de découvrir à la fois le Musée, mais aussi le travail qui est en cours.
« Je suis vraiment ravie d'être pour la première fois dans ce merveilleux Musée qui est restauré et de pouvoir découvrir en avant-première toute la muséographie qui a été mise en place, notamment pour l'accueil du tambour parleur Djidji Ayokwé, qui va revenir très rapidement en Côte d'Ivoire », a-t-elle ajouté.
Pour sa part, Françoise Remarck a salué son illustre hôte avec qui elle a évoqué différents sujets qui les concernent, notamment les partenariats et la Francophonie.
« Le travail de réhabilitation du Musée des civilisations qui a été fait autour du retour du Djidji Ayokwé l’a été grâce à un soutien du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. Il a permis d'écrire une nouvelle histoire, à travers la formation, la transmission, une autre manière d'identifier notre histoire », a relevé Françoise Remarck.
Selon elle, ce soutien a permis de réhabiliter le Musée, mais surtout de former les conservateurs, de former les agents du Musée, de former tous ceux qui sont chargés de la préservation et de la transmission de notre patrimoine aux techniques nouvelles : le numérique.
« Aujourd'hui, nous sommes extrêmement heureux et fiers de pouvoir compter, à travers cet accord et cette coopération exemplaire, parmi les plus grands et les plus beaux musées d'Afrique et pourquoi pas du monde », a-t-elle conclu.
Il faut noter que le Musée réhabilité n’est pas encore officiellement inauguré.
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