Agboville / Un élève assassine sa petite amie et l'enterre dans un four à charbon


(Photo d'archives pour illustrer l'article)
  • Source: Soir Info
  • Date: jeu. 29 sept. 2016
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Admise en classe de 3ème, au titre de l'année scolaire 2016-2017, N'Tamon Kichi Élise ne retrouvera plus jamais l'ambiance de l'institut Nakoi à Agboville, où elle était inscrite. Son ambition de devenir sage-femme, est à jamais enterrée.

Pour son père Andji N'Tamon Félix, c'est bien Tétchi Bitty Wilfried alias Willy, son amant, qui a ôté la vie à sa fille. A en croire Andji N'Tamon, Willy (environ 22 ans), est un piètre élève de la classe de 3ème, dans un collège à Agboville.

Au regard de ses minables résultats scolaires, sanctionnés par trois échecs successifs au Bepc, il recommande au jeune homme, de mettre fin à ses relations intimes avec sa fille Élise. « D'ailleurs, à cause de ce vaurien, ma fille a repris la classe de 4ème l'année dernière, » fulmine Andji NTtamon. Du reste, les relations amoureuses entre les deux jeunes gens entraînent la naissance d'un garçonnet que le couple prénomme Jean-Luc. Un môme âgé aujourd'hui de 3 ans. Mais on le verra, l'injonction du géniteur de sa dulcinée n'est pas du goût de Willy. Et cela, il le traduit à travers des menaces de mort. «Un jour, je vais commettre un grave crime dans ce village, avant de disparaître ».  C'est ce qu'on l'entend dire un de ces jours, en traversant la concession des Andji qui vivent à Bouam'po, campement situé à une quinzaine de kilomètres de Rubino.

C'est ici également, qu'après le décès de son père, Willy passe désormais ses vacances, aux côtés de sa mère qui s'est remise en ménage avec le chef de ce bourg. Poursuivant ses propos, Andji N'Tamon soutient que le vendredi 12 août 2016, il se rend de bonne heure au champ, en vue d'extraire du « Bandji ». Du vin de palme dont il compte se servir, pour fabriquer du « Koutoukou », un breuvage à dose démentielle, dont les populations de la zone raffolent. Pendant ce temps, sa fille Élise, profitant des vacances scolaires, s'adonne pour sa part, à la vente ambulante de beignets, à travers le campement. Elle est sensée rentrer à la maison sous peu.

Mais de longues heures plus tard, sa maman, Catherine, qui rentre à la maison, ne l'y trouve pas. Inquiète de cette longue absence, la pauvre mère part à sa recherche. En vain. C'est finalement Oko, un jeune du campement qui, s'apitoyant sur le désarroi de la mère, l'approche et lui signifie avoir formellement vu aux environs de 15h, Élise prendre le chemin conduisant à un champ de cacaoyers. Et cela, en compagnie de Willy. Elle disait aller chercher du bois de chauffe. Et son compagnon tenait lui, une machette. Oko termine pour dire, qu'un bon moment plus tard, il voit revenir Willy, mais sans Élise.

Sur la base des déclarations de ce jeune homme, la mère d'Élise se rend au domicile de l'amant de sa fille, pour en savoir davantage. Mais ce dernier, soutenu par sa maman et son beau-père, rétorque qu'il n'a nullement vu Élise. C'est la détresse totale au sein de la famille de cette dernière qui, jusqu'à la tombée de la nuit, reste sans nouvelle d'elle. On en est là, quand très tard, un autre habitant du campement approche discrètement les parents de la portée disparue.

 

Sexe...sang

Il avance avoir, à l'instant, vu Willy se rendre dans une taverne du village où il ingurgite une bonne quantité de « Koutoukou ». Après quoi, muni d'une daba et d'une machette, il s'enfonce dans la forêt. Mais pourquoi aller en forêt, si tard dans la nuit ?

Nous voil&agrav (...)

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