Attentat de Grand-Bassam : Les terroristes ont séjourné deux mois dans un grand hôtel à Abidjan


François Soudan, patron de ''Jeune Afrique'' fait des révélations sur l'attentat de Grand-Bassam dans son édition du jour.
  • Source: L'Inter
  • Date: lun. 21 mars 2016
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François Soudan, rédacteur en chef de ''Jeune Afrique'', était hier sur les antennes de Rfi.

Dans sa brève interview, il relate ce qui fait la ''Une'' du magazine panafricain de ce lundi 28 mars, avec notamment une révélation sur l'enquête concernant la présence du commando terroriste à Abidjan où, apparemment, ce groupe de terroristes a séjourné deux mois avant d'aller commettre l'attentat. 

 

François Soudan Bonjour. Cette semaine, dans ''Jeune Afrique'', bien évidemment l'attentat de Bassam en Côte d'Ivoire avec, tout de suite, une information qui fait froid dans le dos. Pendant deux mois, les Jihadistes de Bassam ont séjourné à Abidjan, et notamment dans un grand hôtel de la ville. Racontez. 

C'est effectivement le contenu du téléphone portable appartenant à l'un des terroristes retrouvé sur place, qui a commencé, semble-t-il, à parler, d'après nos informations. Ces assaillants étaient présents, pendant deux mois, à Abidjan, effectivement, ainsi que dans un grand hôtel de la ville. Il apparaît aussi qu'en février un des contacts réguliers du commando s'est rendu à Bassam pour y réaliser des repérages. Il est tout à fait impossible que ce commando, dont le nombre a posé problème - on a parlé de 6 puis de 3 – ait eu des complices, des logisticiens, des quêteurs, par exemple. On n'a pas encore terminé avec l'enquête.

 

Justement, beaucoup en parlent en Côte d'Ivoire, et la question se pose tout de suite. Y a-t-il eu une cinquième colonne  jihadiste en Côte d'Ivoire ?  

Si la nationalité ivoirienne de l'un des tueurs est confirmé – vous savez que les noms qui ont été donnés par le groupement ''Abitoun'', notamment un qui s'appelle ''Alansari''. C'est un pseudonyme qui désigne, en général, dans la terminologie jihadite, un combattant autochtone -  ça signifie que le travail des prédicateurs extrémistes, notamment d'origine pakistanaise venus du Mali dans le nord du pays est bien avancé. Et c'est assez effectivement  inquiétant que dans ces derniers temps, il y ait eu six tentatives d'attentats qui auraient été déjouées en Côte d'Ivoire, notamment à Abidjan, liées au groupe Ansar dine, et également à Bouaké. La question qui se pose, c'est qu'il y a eu des mesures de vigilance qui ont été prises mais pas partout en dehors d'Abidjan, et notamment comme nous a dit un gradé i (...)

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