En effet, de sources sécuritaires, les corps des détenus tués, le samedi 20 février 2016,  lors de la fusillade à la suite du début de mutinerie à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca), ont été convoyés dans une morgue de la commune de Yopougon. Alors que des parents s'apprêtaient à effectuer les démarches administratives pour entrer en possession de la dépouille de leur connaissance, des consignes strictes ont été donnes à ceux qui ont en charge la garde des corps. Il est formellement interdit de toucher aux neufs macchabées enregistrés dans cette morgue. D'ailleurs, des éléments des forces de l'ordre, ont été discrètement déployés sur les lieux, afin que cette mesure soit strictement respectée. C'est ainsi que des responsables de cette conservation mortuaire sont surveillés de près tout comme les parents, pour ne pas qu'ils manipulent les corps, afin que leur état depuis la Maca soit conservé. Cette décision a été prise à la suite de l'ouverture d'une enquête sur les circonstances exactes de la mort de Yacou le Chinois et de certains de ses lieutenants. En effet, aux premières heures de la fin de la fusillade qui a occasionné leur mort, beaucoup de rumeurs ont circulé, faisant croire que le caïd et ses comparses ont été froidement exécutés. Par qui ? C'est pour en avoir le cœ (...)

Lire la suite sur Soir Info


Yopougon marche don Abidjan Chinois