Deux individus cités comme parrains des microbes


(Photo d'illustration)
  • Source: Soir Info
  • Date: lun. 22 fév. 2016
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A la fin de la crise post-électorale 2010-2011, alors que la Côte d'Ivoire pansait ses plaies, une nouvelle forme de banditisme menaçait la sécurité des populations, surtout à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

C'était l'avènement du phénomène des microbes, ces malfaiteurs âgés de 12 à 15 ans, qui agressent en groupe, dépouillent, blessent et tuent. Si ce type de criminalité a pris forme à Abobo, il s'est étendu à d'autres communes de la ville. Ainsi Yopougon, Attécoubé, Koumassi...connaissent ce fléau. Toute chose qui en rajoute à l'inquiétude des Abidjanais.

La vague d'agressions qu'enregistre la capitale économique fait froid dans le dos, tout comme le sentiment qu'ont les populations que ces gamins assassins agissent en toute liberté. Sous l'emprise de la drogue et divers stupéfiants, le microbes agressent à longueur de journée et de nuit. Viols, agressions à l'arme blanche ou à feu, meurtres sont à mettre à l'actif de ces délinquants d'une nature outrageusement sombre. Leurs méfaits ne sont plus à compter. Il n'y a pas longtemps, ces gangsters se sont signalés dans la commune d'Attécoubé, précisément au secteur dénommé Quartier rouge.

Lors d'une opération de fermeture d'un fumoir, ils ont semé le désordre, blessant grièvement deux agents de police de la cellule de lutte contre le trafic de drogue et des stupéfiants. Dans ce même secteur d'Attécoubé, un journaliste et son photographe avaient été agressés et dépouillés de tous leurs biens par ces malfrats.

Au quartier Bokabo, dans la commune d'abobo, une attaque des microbes a fait de nombreuses victimes dont un mort. A Akeikoi, toujours dans la même commune, ces bandits ont causé la désolation à l'occasion de la célébration d'un mariage : invités dépouillés de leurs biens et poignardés. Dans la commune de Yopougon, les microbes, selon plusieurs sources, se sont installés dans le sous-quartier dénommé Yaosséhi, après la destruction du fumoir des Toits Rouges. A cet endroit, depuis leur arrivée, les populations sont terrifiées, tant on constate une recrudescence des agressions les unes aussi violentes que les autres. « 
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