A cette occasion, le Docteur Fadiga Moussa, Raïs de l'Association des musulmans sunnites de Côte d'Ivoire (aMSI), et ses coreligionnaires ont livré l'opinion de leur organisation en ce qui concerne les grands sujets du moment dont la montée de la menace terroriste sur la Côte d'Ivoire du fait des jihadistes. Dans la déclaration finale lue par le Docteur Maïga Abdul Karim, il est consigné que les musulmans sunnites se désolidarisent de tout acte visant à ôter la vie à autrui. « L'assemblée consultative réaffirme une nette ligne de démarcation entre l'islam et le terrorisme. Elle condamne énergiquement toute forme de violence, de terrorisme et d'intolérance religieuse car l'Islam consacre la préservation de la vie. (...)L'assemblée conformément reste attachée à la paix et à la tolérance à travers une collaboration franche et toujours étroite avec les pouvoirs publics, suivant sa longue tradition établie depuis la création de l'Amsci en 1976. Elle invite les participants à perpétuer cette tradition de tolérance et de respect des lois républicaines en dépit des exactions, dont leurs membres ont été quelquefois la cible dans l'histoire socio-religieuse de notre pays. En effet, c'est un devoir pour tout musulman d'incarner la tolérance, le respect de la vie et le respect des droits à l'image du Prophète Muhammad », a proféré Dr Maïga. Par ailleurs, la prochaine élection présidentielle qui doit se tenir au mois d'octobre, en Côte d'Ivoire, n'a pas été passée sous silence. « Abordant le sujet de l'élection présidentielle, l'assemblée invite tous les acteurs politiques à plus de responsabilité, à faire preuve de mesure et à s'assurer que leurs actes privilégient l'intérêt supérieur de la nation. Le peuple de Côte d'Ivoire a tant souffert de (...)

Lire la suite sur Soir Info


Yopougon Côte d'Ivoire don Abidjan élection présidentielle terrorisme