Port-Bouët / Affaire ''un corps déposé dans un commissariat'' : Les forces de l'ordre accusées - Parents et amis du défunt : « Il a été bastonné et jeté dans le coffre de la voiture » - Ce qu'envisage la famille


La tension était vive à Gonzagueville, mardi
  • Source: Soir Info
  • Date: sam. 16 mai 2015
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Le mardi 12 mai 2015, des populations, accusant les forces de l'ordre d'avoir tué Assoumou Bilé, ont déposé son corps sur le comptoir du commissariat de Police du 24ème arrondissement, à Gonzagueville, non loin de l'ancien corridor.

Le jeudi 14 mai 2015, des amis et parents du défunt ont donné leur part de vérité. Cela, après avoir lu notre article sur le sujet, le mercredi 13 mai 2015. « Nous étions à la cité Colombe, à Gonzagueville, après le lycée municipal, quand vers 11 h, le capitaine K. (ndlr, initiale (Ndlr) est arrivé avec deux Frci et un individu en civil pour interpeller deux des nôtres, en raison d'un litige sur la délimitation des frontières entre des lots. Les deux Frci ont poursuivi Assoumou Bilé et un autre. Quand ils ont attrapé Assoumou, ils l'ont tabassé avec du bois et des pierres. Ils ont également interpellé un ami d'Assoumou qui était venu pour intervenir. Il s'appelle Zébré Fabrice. Les deux ont été menottés, mis dans le coffre de la voiture banalisée et conduits au commissariat. Selon son binôme, il était presque mort quand ils sont descendus de la voiture, et il a été demandé à Zébré et aux Frci de le conduire au centre de santé, en face. Assoumou est mort, sans que les agents de santé ne le touchent. L'un des éléments de Frci a été arrêté. Ses camarades sont alors allés chercher le corps pour le déposer sur le comptoir du commissariat », nous a confié un des amis du défunt qui a soutenu être témoin de la scè (...)

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