Procès de la Garde rapprochée de Gbagbo : Les 14 militaires acquittés pour « délit non constitué » - Le parquet avait requis la culpabilité du Lt colonel Daleba René


(Photo d'archives pour illustrer l'article)
  • Source: L'Inter
  • Date: mer. 18 mars 2015
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Depuis hier mardi, vers 20h 30, le Lt-colonel Daleba René, médecin militaire, le Cdt Dua Kouassi, aide de camp de Laurent Gbagbo, le Mdl-chef Amos Loba, l'Adjt Gaussé Mathieu, le Mdl-chef Adon Eustache, le sous-lieutenant Zakro Félix, tous de la garde rapprochée de Gbagbo ; le Mdl Yanogo Jonas de la garde de Simone Gbagbo, les 1ers maîtres Zokou Bi Traboué et Kouamé Kouakou, et enfin Mdl Tchika Fabrice, arrêtés à la résidence de Laurent Gbagbo le 11 avril 2011, sont tous libres des charges de « recel de cadavres, détournement de deniers publics et matériels militaires, violation de consigne et meurtre » retenues contre eux.

Ils ont été « purement et simplement acquittés » par le tribunal militaire présidé par la juge Désirée Ettia, à l'issue d'un procès qui a démarré à 9h.

Des chefs d'accusation, il n'a été retenu qu'un seul finalement contre les accusés : celui de « violation de consigne ». En effet, il était reproché aux prévenus de ne s'être pas ralliés aux Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), après l'appel lancé par le président Alassane Ouattara lors de la crise post-électorale, avant l'arrestation de Laurent Gbagbo. En somme, pourquoi étaient-ils restés au service de Laurent Gbagbo, alors qu'il y avait un nouveau régime en place, a indiqué le commissaire du gouvernement Alexis Gabo.

À l'issue de l'instruction, le parquet militaire avait requis deux décisions. A l'endroit de treize d'entre les prévenus, il a demandé que la juge Désirée Ettia, président du tribunal devant lequel le procès s'est ouvert, les renvoie « purement et simplement des fins de la poursuite pour délit non constitué ». Le commissaire du gouvernement a expliqué que « toutes ces personnes étant des exécutants, il ne leur appartenait pas de se rallier. C'est leur chef qui devait se rallier et eux allaient suivre ». Il poursuivra en indiquant qu'« on n'a pas la preuve dans le dossier qu'ils ont reçu un ordre de ralliement de la part de leur chef  (...)

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