Effondrement d'un immeuble à Attécoubé : Le bilan passe de 10 à 13 morts - Voici les zones d'ombre pour lesquelles des députés réclament une enquête

  • Source: L'Inter
  • Date: dim. 09 nov. 2014
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Des 9 blessés de l'effondrement de l'immeuble en démolition survenu mercredi dernier, il ne reste plus que 6 au Chu de Yopougon.

Trois d'entre eux, internés en Traumatologie, ont succombé de leurs chocs hier vendredi 7 novembre. Selon une source hospitalière, il s'agit Diallo Aboubacar, Kokora Richard et Adogbo Rodrigue. Ces nouveaux décès portent officiellement à 13 le nombre de morts dans ce drame.

Lors de notre passage sur le site, les recherches avaient été suspendues faute de matériel. Ainsi, les deux personnes encore sous les décombres restaient introuvables. Et des riverains annonçaient même que leurs corps sentaient déjà. En l'absence des services de secours, cette information restait à vérifier. «Il y a mon neveu Touré Saman parmi les victimes, toujours sous les décombres. J'ai fait le tour d'Ivosep et du Chu de Yopougon, il n'est ni parmi les morts, ni parmi les blessés au Chu. Depuis ce matin (hier vendredi), je suis ici. Mais, nous sommes interdits d'accès par la police, qui craint un éboulement. Les habitants dans la proximité du lieu du drame font savoir que les corps sous les décombres ont commencé à sentir. En tout cas, l'espoir de les retrouver vivant s'est véritablement anéanti», s'est inquiété M. Touré Samah. Avant de déplorer le recrutement de son neveu pour exercer sur un chantier dont il n'a aucune technicité. C'est d'ailleurs l'une des zones d'ombre de ce drame, pour lequel des députés ont donné de la voix pour réclamer des enquêtes.

«Je constate avec tristesse et ahurissement, suite aux exposés des services de secours, que ce sont les moyens utilisés pour faire le travail qui sont en cause. Pour démolir un immeuble aussi vétuste, on n'a pas besoin de moyens archaïques que ceux utilisés par les travailleurs. Comment comprendre qu'on donne des marteaux à des travailleurs sans aucune protection ni technicité, pour faire une démolition ? Une enquête rigoureuse s'impose. Ce n'est pour sanctionner mais pour tirer des leçons utiles pour l'avenir&raq (...)

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