En plus de son super bonus de 1,14 millions d'euros révélé par la directrice finance, Laurence Do Rego (suspendue depuis), l'actuel directeur général d'Ecobank aurait, selon nos informations, dépensé plus de 800 000 dollars en frais et débours, et consacré 250 000 dollars dans son logement en location.
Le conseil d'administration n'est pas exempt de tout reproche dans cette crise de gouvernance. A-t-il oui ou non donné son feu vert à Thierry Tanoh pour modifier son contrat, ses stock options et son bonus en sa faveur? A-t-il validé la tentative, désormais avortée, que prête à M. Tanoh son ancienne directrice finance, d'avoir voulu vendre des actifs en dessous des prix de marché? Quelles sont les personnes physiques et morales sensées bénéficier de telles faveurs?
Ces différentes questions constituent le plat de résistance du comité de gouvernance mis en place il ya quelques jours pour enquêter sur les révélations de Laurence Do Rego. En attendant les conclusions des travaux ce comité, des actionnaires influents soutenus par une partie du personnel réclament désormais la tête du directeur général, Thierry Tanoh et du conseil d'administration. Ainsi, après 25 ans de success story, Ecobank connaît la plus grande crise de sa jeune histoire. Une crise de gouvernance provoquée par des institutions fragiles (conseil d'administration et non comité de ssurveillance et directoire) annonciatrice d'une transition et, peut-être, d'un changement d'identité.
don sein jeu logement information ivoirien

