Intervenant au nom de ses pairs, le Pr Coulibaly Adama, président de l'université Péléforo Gon Coulibaly de Korogho, a dit ceci : « Une recrudescence de la violence dans nos institutions d'enseignement supérieur public ivoirien par des associations s'identifiant pompeusement et abusivement à des syndicats ». Pour lui, « ces groupes mafieux ne renferment pas d'étudiants. Leurs membres sont, pour la plupart, et comme par hasard, des anciens de la Fesci ». Qui, selon lui, n'ont pas changé de méthodes et usent de violence à l'université et empêchent le déroulement des enseignements. Pour le Pr Coulibaly, le triste évènement du lundi 13 mai, où un ministre de la République a été maltraité et vilipendé par des étudiants, ternit l'image de la Côte d'Ivoire et amène à désespérer des universités.
Les présidents d'université venus de Daloa, Bouaké, Korhogo, Nangui Abrogoua, ont dénoncé les violences de toutes natures perpétrées depuis novembre 2012, ainsi que le récent braquage. Ils ont aussi fermement condamné la résurgence des violences sur les campus. Ils ont également exprimé leur compassion et leur soutien au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Cissé Ibrahima Bacongo. Qu'ils ont encouragé « à poursuivre les difficiles, exigeantes et nécessaires réformes entamées dans le secteur ». Avant d'appeler les étudiants à faire cesser touttes sortes de violences et épouser l'esprit et la lettre du « départ nouveau ».
MARIE-ADÈLE DJIDJÉ
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