Dans la nuit du dimanche 16 février 2025, des inconnus ont ouvert le feu sur deux sous-officiers de la gendarmerie nationale dans la forêt classée de Loho (sous-préfecture de Arikokaha), tuant l'adjudant Montsé Akaoua Michel. Ils ont par la suite égorgé la victime.
Un drame d'une rare violence s'est produit dans la nuit du dimanche 16 février 2025, dans la forêt classée de Loho, située dans la sous-préfecture de Arikokaha. Des inconnus armés ont tendu une embuscade à deux sous-officiers de la gendarmerie nationale, faisant un mort parmi les forces de l'ordre. L'adjudant Montsé Akaoua Michel a été froidement abattu avant d'être égorgé par ses assaillants.
Une embuscade meurtrière
Ce dimanche soir, deux sous-officiers de la gendarmerie nationale effectuaient une mission de patrouille dans les environs du village de Loho. Sur le chemin du retour, alors qu'ils traversaient la forêt classée, ils ont été surpris par des tirs nourris en provenance d'inconnus embusqués dans l'obscurité. Pris au dépourvu, les gendarmes ont tenté de réagir, mais la rapidité et la violence de l'attaque ne leur ont laissé que peu de chances.
L'adjudant Montsé Akaoua Michel a été touché à l'épaule gauche par une décharge de chevrotine, le rendant incapable de poursuivre le combat. Son collègue, plus chanceux, a réussi à s'extraire du guet-apens et à prendre la fuite. Malheureusement, les agresseurs ne se sont pas contentés de neutraliser leur victime : ils l'ont cruellement achevé en le tailladant à la machette, avant de l'égorger et disparaître dans la nature.
Cette disparition de matériel militaire alimente les inquiétudes quant à la nature et aux motivations des assaillants
Après leur crime, les malfaiteurs ont subtilisé une kalachnikov appartenant à la gendarmerie ainsi qu'un chargeur contenant quinze munitions. Cette disparition de matériel militaire alimente les inquiétudes quant à la nature et aux motivations des assaillants. S'agit-il de bandits de grand chemin, de braconniers armés ou d'un groupe aux intentions encore plus sinistres ?
Alertés par le gendarme rescapé, le commandant de brigade et plusieurs de ses hommes se sont immédiatement rendus sur les lieux du drame. Accompagnés du médecin-chef de Niakaramadougou, ils ont procédé aux constatations d'usage et organisé le rapatriement du corps de l'adjudant Montsé Akaoua Michel.
Une enquête ouverte
Face à cet acte de violence inqualifiable, une enquête a été ouverte pour identifier et retrouver les responsables de cette attaque. Les forces de sécurité ont renforcé leur (...)
Lire la suite sur linfodrome.com
village Niakara gendarmerie