Détention de Affi et autres : le gouvernement ivoirien juge le rapport d'Amnesty ''partisan''

- Source: APA
- Date: mer. 18 nov. 2020
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"Nous avons effectivement été surpris, mais pas étonné de la tonalité de cette communication d'Amnesty international", publiée le 16 novembre 2020, a dit le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, face à la presse.
Il a soutenu que le gouvernement tient à "son profond attachement au respect des droits de l'Homme y compris les libertés d'expression, d'association et de manifestations publiques, (qui) n'a jamais fait défaut en Côte d'Ivoire".
Dans ce rapport d'Amnesty International, M. Sidi Touré a relevé "la singularité partisane qui fait fi des efforts entrepris par le gouvernement dans un contexte particulier et socio-politique que nous connaissons, qui prévaut en Côte d'Ivoire".
"Nous avons constaté quelques allégations non circonstanciées et souvent sans fondement qui dénotent un petit peu du caractère orienté du communiqué", s'est insurgé M. Sidi Touré, dénonçant "certaines contre-vérités dans le contenu du communiqué".
Pour le porte-parole du gouvernement ivoirien "leur arrestation n'est aucunement arbitraire", citant le procureur de la République qui au regard des infractions notamment passibles de poursuites au vue de la loi pénale, a engagé des poursuites judiciaires.
Le leader de l'opposition Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), a appelé avec l'ancien président Henri Konan Bédié à la désobéissance civile et au boycott de l'élection présidentielle du 31 octobre 2020, ce qui a engendré des violences et des morts.
Selon M. Sidi Touré, "le cas de Affi N'guessan est encore plus fragrant dans la mesure où ce dernier s'est affirmé comme étant le porte-parole d'un certain Conseil national de transition" dont l'objectif est de se substituer aux in (...)
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