Vous venez d'être libéré aujourd'hui, dites nous, durant tout ce temps, comment avez-vous ressenti votre incarcération ?

Dibopieu : ça n'a pas été facile du tout. Çà été très très dur, mais par la grâce de Dieu, je me porte bien.

Quel sentiment vous anime aujourd'hui ?

Dibopieu : Je suis très heureux. Je retrouve bientôt mes enfants et leur mère. Je retrouve ma famille, mes amis, je retrouve la Côte d'Ivoire. C'est ce qui me plaît.

Avez-vous été victime d'une maltraitance quelconque durant tout le temps qu'à duré votre incarcération ?

Dibopieu : Je préfère m'abstenir de répondre à cette question maintenant.

Il semble qu'ici à Bouaké, vous étiez bien nourri. Qu'en est-il ?

Dibopieu : Au camp pénal de Bouaké, c'est moi qui ai dit que, entre le camp pénal et la Dst (direction de la surveillance du territoire), où nous avions été détenus  pendant un an et trois (3) mois, c'était entre la nuit et le jour. C'est moi qui ai employé cette expression là.

Soyez plus explicite ? 

Dibopieu : çà veut dire ce que ça veut dire. Nous (...)

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