Crise ivoirienne : un livre dévoile des vérités sur le rôle de chaque acteur


Le ministre Hamed Bakayoko a félicité Dr Konadjé pour son livre sur la crise ivoirienne qui fait l'unanimité de tous pour son regard objectif et impartial.
  • Source: Linfodrome.com
  • Date: mar. 29 avr. 2014
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« l'Onu et le conflit ivoirien : les enjeux géopolitiques de l'intervention 2002-2010 » est le titre de l'ouvrage de Dr. Jean Jacques Konadjé.

A la cérémonie de dédicace du livre qui s'est déroulée samedi 26 avril 2014, à l'auditorium de la Caistab, au Plateau, les différents orateurs ont reconnu la densité de l'oeuvre en matière d'informations et la démarche objective de son auteur, dans l'exposition des faits et du rôle joué par chacun des acteurs de cette crise et des intervenants pour sa résolution.

Du professeur Adama Kpodar du Togo qui a présenté le livre dans tous ses aspects ainsi que son auteur, les généraux Lamine Cissé du Sénégal, Soumaïla Bakayoko de Côte d'Ivoire, Bruno Clément Bollée de France, Amoussou Fernand du Bénin, au ministre Hamed Bakoyoko, en passant par Fidèle Sarrassoro, Directeur de l'ADDR, tous ont vu en l'ouvrage un élément qui pourra servir de référence sur la crise ivoirienne aux générations d'aujourd'hui et de demain, afin que « plus jamais ça ». Car « le livre permet de comprendre les causes profondes du conflit, les mécanismes pour sa résolution dont l'intervention de l'ONU », a affirmé Pr. Kpodar.

Les belligérants, la presse, la licorne, l'ONU, la CEDEAO, ont été chacun mis devant ses oeuvres dans ce livre de 366 pages. En décidant de dire les choses telles que se sont déroulées, Dr. Konadjé a voulu transcender des écrits de certains auteurs marqués par leur penchant politique. C'est pourquoi, il s'est interrogé sur « quelle serait la réaction de certaines personnes pour qui j'ai été objectif ? ».

Malgré cette appréhension, il s'est cru devoir écrire pour plusieurs raisons. Premièrement, par « obligation morale », afin de faire un éclairage car les auteurs n'ont pas la même lecture de la situation. Deuxièmement, pour soulever la notion de guerre et de paix. « Est-ce que les Ivoiriens comprennent la notion de guerre ? Est-ce que les Ivoiriens comprennent la notion de paix ? », s'est interrogé Dr. Konadjé. L'écrivain a montré que la cessation des hostilités ne veut pas dire fin (...)

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