Murielle Ahouré, la reine d'Argent
- Source: Sport-ivoire.ci
- Date: dim. 18 août 2013
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Murielle Ahouré reste à sa place. Mais que de bonheur pour la Côte d'Ivoire qui a vu encore une fois son drapeau flotter dans le ciel de Moscou. La sprinteuse ivoirienne s'est offert la médaille d'Argent à la finale du 200m féminin aux championnats du monde. La deuxième après celle du 100m, pour son premier mondial.
Si le gazon de Loujniki (Luzhniki) ne fut pas lumineux pour la Côte d'Ivoire regroupée en Drogba au cours d'une finale 2008 d'Uefa Ligue des Champions, sa piste sera plus glorieuse. Le retour de son drapeau au sommet du sport mondial, la Côte d'Ivoire le doit à Murielle Ahouré.
Au-delà des médailles (or, argent et de bronze) glanées tout le long de sa jeune carrière, celles arrachées de haute lutte aux championnats du monde 2013 sont encore plus scintillantes. La dernière en date, la médaille d'Argent à la finale du 200m féminin. Et même si les observateurs envisageaient l'Or pour l'Eléphante, l'Argent a suffi au bonheur des Ivoiriens qui se sont, à Abidjan et ailleurs, levés comme un seul être, pour célébrer le podium, le titre de vice-championne du monde de la nouvelle icône du sprint ivoirien. Longtemps après un certain Gabriel Tiacoh.
Une joie loin d'être un “vote-sanction“ contre d'autres Eléphants, choyés et lents aux résultats. C'est une véritable expression de la fierté d'une Côte d'Ivoire qui voudrait arrêter de rêver, pour maintenant gagner. Et la gagne porte un visage souriant, un patronyme remuant : Murielle Ahouré. Si ailleurs, l'or est l'apanage de la reine, en Côte d'Ivoire, la reine est d'argent. En attendant de farfouiller d'autres mines pour en sortir le métal le plus précieux aux jeux.
Pour se faire, il faudra encore plus d'outils pour creuser. En sport, cela rime avec moyens et préparation adéquate. Pour continuer à grimper les échelles du succès, Murielle a besoin d'aide. Et là, les yeux se tournent forcément vers ses autorités qui seront nombreux à l'accueil de la championne pour partager sa gloire et certainement lui en spolier quelques éclats. La victoire n'a-t-elle pas plusieurs pères ? Entre temps, à Abiidjan, l'Argent se nomme Ahouré, et celui-là il circule autant qu'il travaille.
par Patrick GUITEY
Côte d'Ivoire monde lutte Abidjan jeu Eléphants Drogba Murielle Ahouré Ivoirien
Si le gazon de Loujniki (Luzhniki) ne fut pas lumineux pour la Côte d'Ivoire regroupée en Drogba au cours d'une finale 2008 d'Uefa Ligue des Champions, sa piste sera plus glorieuse. Le retour de son drapeau au sommet du sport mondial, la Côte d'Ivoire le doit à Murielle Ahouré.
Au-delà des médailles (or, argent et de bronze) glanées tout le long de sa jeune carrière, celles arrachées de haute lutte aux championnats du monde 2013 sont encore plus scintillantes. La dernière en date, la médaille d'Argent à la finale du 200m féminin. Et même si les observateurs envisageaient l'Or pour l'Eléphante, l'Argent a suffi au bonheur des Ivoiriens qui se sont, à Abidjan et ailleurs, levés comme un seul être, pour célébrer le podium, le titre de vice-championne du monde de la nouvelle icône du sprint ivoirien. Longtemps après un certain Gabriel Tiacoh.
Une joie loin d'être un “vote-sanction“ contre d'autres Eléphants, choyés et lents aux résultats. C'est une véritable expression de la fierté d'une Côte d'Ivoire qui voudrait arrêter de rêver, pour maintenant gagner. Et la gagne porte un visage souriant, un patronyme remuant : Murielle Ahouré. Si ailleurs, l'or est l'apanage de la reine, en Côte d'Ivoire, la reine est d'argent. En attendant de farfouiller d'autres mines pour en sortir le métal le plus précieux aux jeux.
Pour se faire, il faudra encore plus d'outils pour creuser. En sport, cela rime avec moyens et préparation adéquate. Pour continuer à grimper les échelles du succès, Murielle a besoin d'aide. Et là, les yeux se tournent forcément vers ses autorités qui seront nombreux à l'accueil de la championne pour partager sa gloire et certainement lui en spolier quelques éclats. La victoire n'a-t-elle pas plusieurs pères ? Entre temps, à Abiidjan, l'Argent se nomme Ahouré, et celui-là il circule autant qu'il travaille.
par Patrick GUITEY
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