Mont Peko : Le ministre de la Défense donne un mois aux hommes de Ouérémi pour désarmer et trois mois pour évacuer la forêt
- Source: L'Inter
- Date: vend. 19 juil. 2013
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Un mois pour rendre les armes ; trois (3) mois pour évacuer la forêt classée du Mont Peko. Le compte à rebours est déclenché. Face aux hommes du chef milicien capturé, à la mi-mai 2013 par les Frci, le ministre chargé de la Défense ne s'est pas embarrassé de circonvolutions pour passer le message de la République.
Ils s'étaient rassemblés en fin de matinée du jeudi 18 juillet 2013, dans l'antre d'Amadé Ouérémi, « Ouéremikro » ou le « Ouérémiland », à 8 km de piste de Bagohouo, dans le département de Duékoué. Autour du chef du campement, le Naba (chef en Moré) Seydou Bohina, les hommes de Ouérémi, ont écouté religieusement Paul Koffi Koffi. « Je donne un mois pour déposer les armes. Si au bout d'un mois, ce n'est pas fait, vous serez arrêtés et désarmés. Que ceux qui ont caché les armes les sortent. Si nos hommes rentrent dans la forêt et qu'ils tirent sur vous, ce n'est pas bon….Vous avez trois mois pour évacuer les forêts. L'Etat reprend ses droits sur le parc », a fait valoir le ministre en charge de la Défense.
Il a sensibilisé ses interlocuteurs sur le fait qu'ils occupaient indûment une forêt classée. « Dans tous les pays, les terres sont sous la responsabilité de l'Etat. Ici, c'est un cas particulier puisque c'est un parc. Il y a ici, une végétation particulière. C'est un endroit où on ne peut pas venir s'installer et faire des cultures », a expliqué Paul Koffi Koffi.
Il a dit aux hommes du chef milicien que Ouérémi avait précisément été arrêté pour occupation illégale de forêt et tentative d'intimidation des populations. « Le gouvernement l'a prié, plusieurs fois, de partir (…) Votre frère n'a pas respecté la loi », a argué l'émissaire du chef de l'Etat. Il a apostrophé le représentant des jeunes, Ganamé Youssouf, précédemment aide de camp de Ouérémi : « S'il y a des coupeurs de route parmi vous, qu'ils arrêt (...)
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don jeunes Duékoué gouvernement coupeurs de route
Ils s'étaient rassemblés en fin de matinée du jeudi 18 juillet 2013, dans l'antre d'Amadé Ouérémi, « Ouéremikro » ou le « Ouérémiland », à 8 km de piste de Bagohouo, dans le département de Duékoué. Autour du chef du campement, le Naba (chef en Moré) Seydou Bohina, les hommes de Ouérémi, ont écouté religieusement Paul Koffi Koffi. « Je donne un mois pour déposer les armes. Si au bout d'un mois, ce n'est pas fait, vous serez arrêtés et désarmés. Que ceux qui ont caché les armes les sortent. Si nos hommes rentrent dans la forêt et qu'ils tirent sur vous, ce n'est pas bon….Vous avez trois mois pour évacuer les forêts. L'Etat reprend ses droits sur le parc », a fait valoir le ministre en charge de la Défense.
Il a sensibilisé ses interlocuteurs sur le fait qu'ils occupaient indûment une forêt classée. « Dans tous les pays, les terres sont sous la responsabilité de l'Etat. Ici, c'est un cas particulier puisque c'est un parc. Il y a ici, une végétation particulière. C'est un endroit où on ne peut pas venir s'installer et faire des cultures », a expliqué Paul Koffi Koffi.
Il a dit aux hommes du chef milicien que Ouérémi avait précisément été arrêté pour occupation illégale de forêt et tentative d'intimidation des populations. « Le gouvernement l'a prié, plusieurs fois, de partir (…) Votre frère n'a pas respecté la loi », a argué l'émissaire du chef de l'Etat. Il a apostrophé le représentant des jeunes, Ganamé Youssouf, précédemment aide de camp de Ouérémi : « S'il y a des coupeurs de route parmi vous, qu'ils arrêt (...)
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