Politique

Bataille pour la succession à Ouattara / Un cadre du RDR : « Voici le Soro qu'on ne veut pas voir »
Des révélations troublantes

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La conseillère de Guillaume Soro présente les acquis de la lutte menée par son patron

Dans le débat pour la succession au président Alassane Ouattara, chacun a sa position et ses arguments. Ceux de Dr Kouadio Tania Samira, commissaire politique du Rdr, et conseillère de Guillaume Soro, sont développés dans cette contribution dont copie nous est parvenue.

J'ai observé depuis quelque temps, mi-amusée, mi-écoeurée, le débat à la fois puéril et nauséabond qui se fait autour de Guillaume Soro, ce brave monsieur dont le parcours héroïque se trouve à la fois ignoré et reconnu, apprécié et jalousé à l'aune d'une bataille annoncée pour la succession au président Alassane Ouattara

Sans vouloir me lancer dans cette polémique, il m'a semblé plus que nécessaire de faire cependant quelques rappels de la jeune histoire de la Côte d'Ivoire, pour rafraîchir la mémoire à certains qui feignent d’ignorer des pans entiers de cette histoire, qui se confondent avec la vie de cet homme d'exception. Oui, je vais m'essayer à vous parler du Guillaume Soro qu'on ne veut pas voir, sans prétention aucune d'épuiser son histoire, mais d'en rappeler des épisodes qui ne devraient échapper à personne. 

Ce Soro que vous ne voulez pas voir, oui ce Soro là, c'est celui qui en 2000 s'engageait dans le combat auprès de Madame Henriette Dagri Diabaté en tant que colistier pour les élections municipales dans la commune de Port-Bouët, et pour le compte du Rassemblement des Républicains (Rdr)

Ce Soro que vous ne voulez pas voir, c'est celui qui, pendant les moments de tergiversation, alors que le pays était en feu, a pris la tête de la révolution de septembre 2002, la rébellion si vous voulez, au risque de sa vie, et qu'il a conduit de main de maître, sans faux-fuyant, jusqu'à la signature de l'accord historique de Ouagadougou en 2007. Inutile de rappeler que la prise des armes imposée à Guillaume Soro et ses camarades, contre le pouvoir de Laurent Gbagbo pour réparer l'injustice causée à une bonne partie de la population ivoirienne, avait ouvert une série de négociations (Lomé, Accra, Marcoussis, Prétoria et enfin Ouagadougou) auxquelles Soro ne s'est jamais dérobé.  Faut-il rappeler qu'après la signature de l'accord de Ouagadougou, Guillaume Soro a été nommé Premier ministre de la Côte d'Ivoire. C'est-à-dire celui qui avait la charge de conduire l'action du gouvernement, et donc de mettre en œuvre l'accord de Ouagadougou. Les acquis de son action à la tête du gouvernement sont légion. Avec lui, la Côte d'Ivoire est véritablement entrée dans un processus de paix irréversible. Le pays, alors divisé en deux blocs (Nord et Sud), a été réunifié. Les deux armées, Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire (Fdsci) et Forces armées des Forces nouvelles (Fafn), qui se combattaient et se regardaient en chiens de faïence, ont commencé à se côtoyer et à fraterniser, mettant ainsi fin au crépitement des armes. Le redéploiement de l'administration dans les zones Centre, Nord et Ouest a été effectif. Ce qui a permis l'affectation de préfets, sous-préfets, dans les zones qui n'en avaient plus, et la fin du règne des commandants de zone qui géraient la situation de crise. Il y a également le redéploiement des forces de sécurité (Gendarmerie et Police) qui ont pris le relais des militaires dans les zones Cno, pour la sécurité (...)



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