François, un premier sentiment suite à l'annonce par Didier Drogba de sa retraite internationale ?

Mon premier sentiment, c'est d'abord félicitations, félicitations pour ce que tu as apporté au football. Parce que Didier, c'est un ambassadeur pour nous. En fait, c'est plus qu'un footballeur. Mon deuxième sentiment, c'est quelque part une tristesse de le voir arrêter la sélection.

Ne manque-t-il pas un titre ?

Il voulait vraiment apporter un titre, une Coupe à la Côte d'Ivoire. C'est un leader. Il y tenait, mais tout le monde y tenait aussi. Donc il y a un petit sentiment d'inachevé, mais sinon chapeau pour la carrière, pour l'homme qu'il est et pour tout ce qu'il a apporté au football.

Quel est le souvenir qui va te rester de Didier Drogba ?

Ce qui va me rester de Didier, c'est l'humilité de l'homme. C'est-à-dire ce qui est impressionnant avec lui, c'est qu'il y a tout ce côté de star du football, mais Didier c'est vraiment d'une simplicité incroyable. Didier c'est quelqu'un qui peut aller vous chercher un verre d'eau pour vous donner à boire, et ça c'est vraiment le Didier que je connais.

Une anecdote ?

C'est quand je suis allé chez lui (à Londres) et que son fils a débarrassé la table après le repas. Je ne parle pas du joueur. C'est plutôt l'homme simple qui m'a frappé.

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