Le 28 mai 2012, la Côte d'Ivoire connaissait le 28è entraîneur connu de ses Eléphants footballeurs. Arrivé dans la confusion totale au cours d'une succession ambigüe, Sabri Lamouchi a fêté son “An“ chez les Eléphants le mois dernier.

« La Fédération Ivoirienne de Football informe de ce que, à partir de ce jour, Monsieur Sabri LAMOUCHI est nommé Sélectionneur et Entraîneur de l'Equipe nationale A, en remplacement de Monsieur François ZAHOUI ». Ce début de communiqué de la FIF un matin de 28 mai 2012, a mis le monde du football sens dessus, dessous. La cause, un départ flouté de François Zahoui, précédent sélectionneur de la Côte d'Ivoire, qui avait pourtant séduit par ses méthodes. Et ce, malgré une finale de CAN 2012 perdue au Gabon aux tirs au but face à la Zambie (7-8, 0-0 temps règlementaire).

Arrivée sur des braises ardentes, conspué par la population ivoirienne face au comportement “je m'enfoutiste“ du président de la FIF, Augustin Sidy Diallo, Sabri Lamouchi, vogue sur des eaux moins troubles en un an d'exercice. Le “novice“ a certainement profité de l'atmosphère qui ne militait pas en faveur d'un autre recommencement au sommet des Eléphants, pour asseoir une stabilité par les résultats…mineurs de nos jours, pour une Côte d'Ivoire grande par ses talents.

S'il réussit à qualifier la sélection ivoirienne pour la CAN 2013, il ne fera pas aussi bien que François Zahoui. Les Eléphants de Lamouchi furent éliminés en quart de finale par le Nigeria (1-2). Etape qui avait emporté un certain Vahid Halilhodzic au bilan pourtant élogieux. Cette seule tâche noire dans l'apprentissage de Lamouchi sera sans effet. Le Franco-tunisien, à défaut d'un jeu plaisant de ses Eléphants, a su s'arc-bouter à une belle fiche comptable. Et elle se chiffre à 14 matchs, 10 victoires, 3 nuls et 1 défaite, dont 2 victoires, 1 nul et 0 défaite en matchs amicaux. Un bilan qui a pu apaiser certaines critiques des plus virulentes. Et ce, peut-être parce que la Côte d'Ivoire est aux portes d'une troisième qualification consécutive pour une Coupe du Monde.

Alors Sabri Lamouchi, “le Novice“, a-t-il en un an réussi à fairee pencher la balance et faire mouche dans le cœur des Ivoiriens ? Wait and see…

par Patrick GUITEY


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