Dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, le gouvernement met en place des programmes qui améliorent les conditions de vie des ménages vulnérables.
À Agbaille, village situé à 20 km de Dabou, on rencontre Catherine Okou dans sa ferme d'élevage de cabris. La sexagénaire, bénéficiaire du Programme des Filets sociaux, fait aussi partie de l'Association Villageoise d'Épargne et de Crédit (AVEC) de son village. Grâce à l'appui du gouvernement, son activité est rentable et lui permet de couvrir ses dépenses.
"Lorsqu'il y a des cérémonies ici, c'est moi qu'on sollicite pour l'achat des cabris. Je vends l'unité à 50 000 FCFA. Je me nourris avec une partie de l'argent et l'autre partie sert à agrandir mon élevage", explique-t-elle.
Vassinzé Diomandé, père de cinq enfants, a choisi d'investir dans l'élevage de poulets à Dabou.
"Lorsque j'ai commencé à percevoir 36 000 FCFA chaque trimestre, j'ai d'abord épargné pendant un an. Puis j'ai bâti ma ferme et j'ai débuté avec 100 poulets. À ce jour, j'ai 500 poulets", confie-t-il. En plus d'être propriétaire d'une ferme avicole, il construit progressivement une maison pour offrir un meilleur cadre de vie à sa famille.
Dans la région des Grands-Ponts, 3 835 ménages des zones rurales et urbaines ont bénéficié du programme des Filets Sociaux Productifs entre 2019 et 2024.
Dans cette même région, 130 Associations Villageoises d'Épargne et de Crédit (AVEC) ont été créées.
À l'échelle nationale, ce sont 457 000 ménages qui ont bénéficié du programme des Filets Sociaux Productifs à fin novembre 2024, selon le ministère en charge de la lutte contre la pauvreté.
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