Dans une déclaration de la Commission nationale des droits de l’homme (Cndhci) rappelle que les opérations de déguerpissement doivent tenir compte de certains droits fondamentaux. Il s’agit entre autres indique la Commission du droit à l’éducation, à la santé et à un logement décent. « Ces opérations doivent en toutes circonstances préserver la dignité humaine des populations visées », estime la Cndhci dans la déclaration ci-dessous.
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Déclaration de la Cndhci
« Le 27 mars 2018, la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) a été saisie relativement au déguerpissement, le 07 mars dernier, des populations riveraines de la forêt classée de Mopri (Tiassalé), reparties dans quarante-cinq (45) villages et campements.
Au cours de cette opération, des biens privés et socio-communautaires dont neuf (09) écoles et un centre de santé, ont été incendiés ou détruits. Les victimes vulnérables se sont réfugiées dans les villages environnants, occasionnant ainsi un surpeuplement, la flambée du loyer dans ces localités et l’abandon précoce de la scolarité de leurs enfants.
Le mardi 08 Mai 2018, des habitants de la cité Bel-Air à Cocody Danga (Abidjan), ont ét&ea (...)
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