Le conseil de discipline de l'Université Félix Houphouët Boigny (Ufhb) a demandé au gouvernement de dissoudre la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci) et l'Association générale des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire (Ageeci).
Cela, après les violences des 18 et 19 novembre 2015 pour le contrôle d'un quai de la Sotra et des chambres, qui ont entraîné la mort de Konin Wilfried et fait plusieurs blessés. « Sur le point précis de la dissolution des syndicats d'étudiants, le gouvernement a mis cette question à l'étude et rendra sa décision publique, les jours à venir. Pour l'heure, tous les syndicats d'étudiants sont suspendus, jusqu'à nouvel ordre », a indiqué le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Gnamien Konan, le mardi 24 novembre 2015, lors d'une conférence de presse. Comme on le voit, le gouvernement veut jouer la prudence pour ne pas prendre une décision à la hâte. Mieux, le ministre a souligné que lorsqu'un père sanctionne son enfant, il est quelque part comptable de son éducation. Et puis, la constitution de 2000 en son titre premier sur « des libertés, des droits et des devoirs », en son chapitre premier « des libertés et des droits » et en son Article 9 stipule que « la liberté de pensée et d'expression, notamment la liberté de conscience, d'opinion religieuse ou philosophique sont garanties à tous, sous la réserve du respect de la loi, des droits d'autrui, de la sécurité nationale et de l'ordre public ». Et l'Article 10 d'indiquer que « chacun a le droit d'exp (...)
Lire la suite sur Soir Info
Côte d'Ivoire Enseignement supérieur scolaire éducation élèves conférence de presse étudiants Félix Houphouët Boigny Gnamien Konan Fesci Sotra gouvernement

